Voici les différentes formes sous lesquelles se trouve son nom : Parofia d’Ajain au XIIe siècle, Prior et Capellanus d’Ajainh au XIVe siècle, Parrochia d’Ayan vers 1150, 1195, Parrochia de Ajen en 1201, De Ajagn en 1249, d’Again en 1417, Parrochia de Jaing en 1472, Parrochia de Alaing en 1336, 1375, 1494, De Agenio en 1438, 1453, Paroisse d’Ageng en 1836. Ajain dans l’ancien archiprêtré d’Anzème, avait un ancien prieuré qui avait pour patron Saint Michel ou l’Assomption de la Sainte Vierge. L’abbé de Cluni y nommait en 1310. L’abbé de Cluse, diocèse de Savonne en Savoie, prétendait avoir ce droit en 1580. C'est à la fin du XIIe siècle, en 1186, que le seigneur d'Ajain fait construire une église attenante à son château. Au début du XIVe siècle elle passe sous la juridiction de Cluny. Une communauté de prêtres fut établie dans cette église en 1564. Depuis le XVIe siècle son patronage appartient à l'évêque de Limoges.
Avant la Révolution française, la majorité des habitants du village d'Ajain étaient tenanciers de la commanderie de Blaudeix. Ajain fait partie des très nombreuses communes françaises créées dans les débuts de la Révolution. En juin 1848, les révoltés d'Ajain sont des paysans des communes d'Ajain, Ladapeyre et Pionnat qui marchent sur Guéret. Ils veulent délivrer leurs camarades emprisonnés pour s'être opposés à l'impôt que la nouvelle République vient de voter en juin 1848. À l'entrée de la ville, l'affrontement avec la Garde nationale fait 16 morts parmi les manifestants.
L’église de la fin du XIIe siècle, est classée par arrêté du 26 décembre 1930.
Source : Terrier de Bonlieu, wikipédia.org, Claude Royère
Remerciements :
Guy Rouchon
Christian Bourliot
Andrée Boyer
Jean Pierre Gouny
Christiane Martinet