La commune d’Évaux-les-Bains a connu de nombreuses transformations au fil des siècles, comme en témoignent les formes successives de son nom : Boso abcol en 369, Vicus Evaunensis au VIe siècle, Canonici Evaunensis en 936, Evanum en 945, Evaunum au XIe siècle, Prœpositus ecclesiæ Sanctorum Petri et Pauli Evaunensis en 1158, Evaunensis prœpositus en 1174 et 1200, Mensura Vaunensis en 1198, Apud Evaunium en 1203, Monasterium d’Evahona, prœpositus Evahonensis en 1209, Evaun en 1228, Ecclesia de Ecaono en 1219, Villa Evaonii en 1249, Abbatia Evahonensis en 1285, Evahon en 1328, Curia Evahonii et Castellania de Curia Evahonii en 1329, Castellania de Evaonio en 1372, Villa de Euvahonio en 1375, Evaon en 1395, Prœpositus de Evahonio au XIVe siècle, Parrochia Euvanii en 1404, Evahon en 1448, Euvahon en 1458, Euvaon en 1462, Prœpositus commendatarius de Evahonio en 1474, Monastère de Saint-Pierre d’Euvahon en 1495, Prevost d’Esvo en 1517, Evahon en 1538, 1547, 1573, Esvahon en 1669. À l’époque romaine, Évaux jouissait d’une grande importance grâce à ses sources thermales, connues et exploitées dès l’Antiquité. Les Romains y construisirent des thermes, aujourd’hui à l’origine de la vocation thermale du site. Actuellement, l’établissement thermal, reconstruit en 1833, continue d’accueillir des curistes. On y dénombre dix-huit sources, aux eaux sulfatées, sodiques, azotées et ferrugineuses. Les plus chaudes atteignent 56,7 °C (source du puits de César), tandis que les plus froides, comme la source Triangulaire, ne dépassent pas 29 °C. En 1855, une patère fut découverte dans un des anciens puits. Conservée aujourd’hui au musée de Guéret, elle porte l’inscription suivante :
VIMPVRO. FIRMI LIB. IVAVV. V. S. L. M.
Ce que l’on traduit ainsi :
« À Luvavus, Vimpuro, affranchi de Firmus, [offre cet objet] avec reconnaissance et en accomplissement d’un vœu. »
Selon des chroniques du XIIIe siècle, Durantus, gouverneur de Limoges, aurait fait paver de marbre les bains d’Évaux. Ces textes rapportent également que Évolius, troisième successeur de saint Martial, se serait réfugié dans la solitude d’Évaux pour échapper à la persécution.
Source : google.com, paroisses-catholiques-est-creuse.fr, wikipedia.org, André Lecler dictionnaire de la Creuse, lamontagne.fr, blogger.com, Claude Royère
Remerciements :
Bruno Papineau
Marie Françoise Aucouturier
Xavier Bonnet Galibert
Bernadette Picaud-Nore
Michèle et Alain Mallepertus
Danielle et Jean Paul Duron
Serge et Christophe Coulangeon
Bernard Chimier
Paulette Chimier
Catherine Chimier
Marie-Louise Vermersch