Son nom a subi plusieurs variations au cours des siècles, la première connue est : Ecclesia sancti en 1182, Sanctus Avitus en 1317, Capellanus sancti Aviti au XIVe siècle, Sanctus Avitus en 1402, Sainct Avit en 1436, Sgr de Saint Avict en 1462, Saint Avit en 1477, 1504, Saint Avit près la Borne en 1544, Sainct Avit le Pauvre en 1556. C’était une cure de l’ancien archiprêtré d’Aubusson qui, longtemps a appartenu au Moutier d’Ahun. Dans une confirmation des églises que possédait ce monastère fait par l’évêque de Limoges Gérald, mort en 1171, on trouve celle de Saint-Avit, et cette confirmation avait déjà été faite par son prédécesseur Eustorge mort en 1137. Son patron est Saint-Avit de Clermont qui vivait au VIe siècle et dont la fête est le 21 août. Une confrérie de Saint Rosaire avait été fondée dans cette église en vertu du testament, de 1624, de Léon Brachet, écuyer, baron de Montaigut et seigneur de Saint-Avit. Une vicairie dite de saint-jacques avait été fondé dans la chapelle du château de Saint-Avit par Gilbert de Jarry, chevalier, de Claravaux, Aubière, Saint-Avit et Lavau.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, holyart.fr, Claude Royère
Remerciements :
Gilles Depatureaux
