Dans les siècles précédents, son nom a été écrit de différentes manières : Vallaria en 626, Terminus Vallariensis en 631, In vicaria Vallariensi en 998, Ecclesia Valera en 1097, Parrochia de Valleria en 1157, Prior et capellanus de Valeria au XIVe siècle, De Valleria en 1301, 1357 et 1359, Valieyre en 1400, Valière en 1504, et Paroisse de Vallière en 1556. Vallière a une origine gallo-romaine. Son nom, Vallaria, dérive de Vallis. Le cimetière gallo-romain dit de Saint-Bonnet, situé aux limites des communes de Vallière et de Saint-Yrieix-la-Montagne, atteste la réalité de la colonisation romaine. En 626, Vallaria figure dans un partage de terres à Royère. Un atelier monétaire y existait à la fin du VIIe siècle : le Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale conserve deux tiers de sous d’or portant la légende Vallaria ou Vallari Vico ainsi que le nom du monétaire, Glavion. Au Xe siècle, Vallière devint le chef-lieu d’une importante vicairie. L’agglomération unique comprit assez vite deux paroisses partageant chacune une église : Vallière, qui subsiste encore, et Saint-Séverin, dont l’église fut vendue en 1825 puis démolie en 1828. Sous Henri III, en mars 1576, l’église de Vallière fut mise à sac par les reîtres du duc d’Alençon, frère du roi. Deux incendies considérables détruisirent de nombreuses habitations : plus de cinquante maisons le 4 janvier 1676, et dix-sept habitations dans la nuit du 19 au 20 mai 1716. Le 21 octobre 1761, Vallière, déjà troublée par de fréquentes rencontres entre gabelous et faux-sauniers, vit passer le reste de la bande de Mandrin.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, Mairie de Vallière, passerelles.bnf.fr, wikipedia.org, Claude Royère
Remerciements :
Valérie Bertin
Simone et Michel Deslieux
Alain Plazanet
Guillaume Pardanaud
Monique et Michel Augeard
Francie et Robin Mazaud
Christian Leclair
Roland Pénache
Roger Goumettaud
Raymonde Ruffet
Claude Montanier
Françoise Bardinon
Sylvie et Régis Chiron
Yvette Crépin
Sylviane Chatelus