Dans les anciens documents, ce lieu est toujours nommé Saint Oradour : Prior et capellanus sancti Adoratoris, aujourd’hui au lieu d’Oradour, on écrit Oradoux. Saint-Oradoux-de-Chirouze, dans l’ancien archiprêtré de Chirouze, avait un prieuré sous le patronage de Saint Adorateur, martyr, fêté le 14 novembre, et de Saint-Barthélémy. Il fut uni en 1312 à la prévôté de Meymac. Le village de chirouze, Echiroza, qui a donné son nom à l’archiprêtré est totalement en ruine. On en voit quelques masures dans la forêt de Chateauvert. Une tradition dit que l’ancienne ville de Chirouze fut détruite par les Vandales, les Sarrazins, ou les Normands, probablement par ces derniers au IVe siècle. Il y avait un bénéfice portant ce nom, auquel nommait le prieur de Sainte Valérie en 1377. L’archiprêtré de Chirouze était à la collation de l’évêque de Limoges et dès 1312, il s’étendait sur trente-neuf cures, six prieurés et une commanderie de Templiers, dont le siège était Peyrelevade dès 1502. On connaît deux archiprêtres de Chirouze antérieurs à l’annexion de leur titre à la cure de Peyrelevade. C'est en 1237 Pierre Guy, ou wido, et en 1328 Raoul Lagrouh. Puis en 1502 Pierre Chalus. Les Chirouzes étaient un fief important, et dans le courant de six siècles, il n’a appartenu qu’aux de Rochefort et aux d’Ussel.
Source : Petit-patrimoine.com, Claude Royère
Remerciements :
Henri Granet
Jean Collange
Philippe Soulat
Paulette Pabiot
Aline et Philippe Legras
Anne Grenier
Bernadette Masginier
Michèle Delhom
Madame Lavergne
Marie Gautherie
Catherine et Alègre Frigière