On retrouve la première appellation de Montaigut : Ecclesia sancti Petri de Monte acuto vers 1080, Ecclesia de Montague en 1217, Mons Acutus en 1276, Dominus Montis Ati en 1339, 1424, Capellanus de burgo Montis acuti au XIVe siècle, Castrum de Monte acuto albo en 1451, Montagu en 1522, Montaigut le Blanc en 1553, le qualificatif qui accompagne le nom de Montaigut lui a été donné parce que le curé de cette paroisse, étant un religieux de Bénévent, était toujours habillé de blanc. L’église de Montaigut fut consacrée le 28 mars 1217, par Jean de Veyrac, évêque de Limoges, qui la même année partit pour la terre sainte où il mourut. Guy de Laron évêque de Limoges mort en 1086, l’avait donnée à l’abbaye de Bénévent qui venait d’être fondée en 1080. L’église de Montaigut, dans l’ancien archiprêtré de Bénévent, était une succursale de la cure de Saint Silvain en 1498. Il y avait dans l’église de Montaigut une vicairie appelée de Bar, elle était à l’honneur de Sainte Blaise. Le château de Montaigut-le-Blanc qui est une construction du XVe siècle, le plus curieux de toute la contrée par son mode de construction. Quels furent les premiers possesseurs de Montaigut. A la fin du XIIe siècle, la puissante maison de Rochechouart avait possession de ce fief, puis il passa, par héritage à la maison de Naillac, et en 1391 à celle de Brachet.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère
Remerciements :
Ludivine Chatenet
Patrice Gros