On trouve Roches aux fils des siècles : Capellanus de Rocha-Malavaleza au XIVe siècle, Paroisse de Roche en 1471, Roche Malvalaise ou près Châtelus en 1780. La Roche Malvalaise était un prieuré cure dans l’ancien archiprêtré d’Anzème. Ce prieuré y avait été uni en 1443, du consentement de la cathédrale, à la manse prieurale d’Aureil, durant la vie seulement de Guischard Jornet, prieur dudit lieu, pour le dédommager des pertes que les guerres et la peste y avaient causées. Saint Pierre, en était et en est encore le patron. Le prieur d’Aureil y nommait un titulaire en 1502, l’évêque de Limoges en 1531, le recteur des jésuites de Limoges de 1650 à 1757. Il y avait dans cette paroisse une communauté de prêtres en 1564. Le 8 avril 1877 une statue colossale de la très sainte Vierge, sous le vocable de Notre Dame d’Espérance a été solennellement érigée au sommet d’un amas rocheux près du bourg de Roches, par Gilbert Jamot qui avait été nommé curé à Roches en 1846, il souhaitait lutter contre le protestantisme. Cette statue a été importée de Toulouse. Une petite chapelle de style roman a été construite en 1892 au pied des rochers. Le village de La Chapelle-Malvalaise était une cure en 1318. Pendant la Révolution, cette chapelle fut vendue comme bien national. L’acquéreur était un habitant du village, ses héritiers l’ont cédée à la fabrique de l’église de Roches par acte du 27 novembre 1827.
Source : monumentum.com, tourisme-creuse.com, Paroisses-catholiques-est-creuse.fr, wikipedia.org, André Lecler dictionnaire de la Creuse, google.com, Cartaculaire de Bonlieu, Claude Royère
Remerciements :
Didier Thévenet
Jean Paul Razet
Jean Claude Defreineix
Jean Pierre Ageorges
Yvette Martin
Bernadette et Michel Martin
Marie Pascale Troubat