Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

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Voici comment on écrivait ce nom : Capellanus de sancto Prejecto en 1191, Villa sancti Prejecti en 1202, Parrochia de sancto Prejecto en 1230, 1245, 1249, 1400, 1404, Capellianus sancti Prejecti prope bonum locum au XIVe siècle, Sainct Priect en 1481, Paroisse de Saint Priest en 1521, 1570, Sainct Priecst en 1529, Saint Prest en 1611, Sainct Prieyx en 1647, Saint Priest le Tromp en 1780. Saint-Priest était une cure de l’ancien archiprêtré de Combrailles. Le patron était Saint-Paul, apôtre. Le droit de nommer les titulaires appartenait à l’évêque de Limoges, on trouve des nominations faites par lui depuis 1534. Une vicairie fut fondé dans l’église de Saint-Priest, à l’autel de Saint-Martin, par les seigneurs du Puy la Raygnaude. Paul de Bridier consentit à l’union de cette vicairie à la manse capitulaire du monastère de Bonlieu, à la venue d’un des religieux tous les dimanches et jours de fêtes pour dire une messe matinale dans l’église de Saint-Julien et à la célébration des autres messes dans l’église du monastère. Cette union, consacrée par décret du 14 janvier 1711, fut cassée par arrêt du Grand Conseil du 20 décembre 1755. Le château de Beauregard en 1770, était habité par le marquis de Lentilhac. En 1789, il appartenait à Jean-Baptiste Grellet de Beauregard, député aux Etats Généraux puis au baron de Baillet. Au XIXe siècle et XXe siècle, le château de Beauregard possédait un équipage de chasse à courre. En 1917, le baron de Baillet, propriétaire du château, était le seul habitant de la commune à être abonné au téléphone.

Source : pop.culture.gouv, wikipedia.org, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère

Remerciements :
Jean Claude et Laurence Dubsay
Micheline Moreau 
Claude Bonneaud
Madame Fontaine Bonlieu
Marie Claire et Albert Lanouzière
Noël Parry
Serge et Christophe Coulangeon 
Gérard Daubigny 
Martine Lavergne 
Raymond Pouchol
Daniel Ravasson