Lexique
Abréviations
MA : abréviation de « Mater Amabilis » signifiant, « mère aimante » en latin.
FIERE ME FECIT : peut se traduire « cela a été fait. »
Voici un petit guide pour comprendre les plus fréquents :
AMDG : Ad Majorem Dei Gloriam : « Pour une plus grande gloire de Dieu ». Formulés par saint Ignace, ces petits mots sont devenus la devise des Jésuites. Ils rassemblent en un seul acronyme tout leur idéal de service, de louange, d’honneur et de majesté divine.
INRI : Iesus Nazarenus Rex Iudeorum : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ». Cette inscription se trouve au sommet de la Croix, où elle fut apposée à cet endroit par les juifs sur ordre de Pilate. Elle était également formulée en grec et en hébreu. On la retrouve aujourd’hui sur la grande majorité des représentations de la crucifixion.
IHS : IHΣOYΣ : « Jésus », en grec. IHS sont en réalité les trois premières lettres du nom de Jésus en grec. Le H n’est pas notre huitième lettre de l’alphabet, mais la lettre E (êta) majuscule en grec. Ainsi, IHS est simplement l’abréviation du nom du Christ.
SSPP : « Saints Pierre et Paul ». Saint Pierre et saint Paul sont souvent indissociables. Fêtés ensemble le 29 juin, ils exercent souvent conjointement le patronage d’églises. L’acronyme SSPP sert d’abréviation commune.
OP : Ordo praedicatorum : « Ordre des prêcheurs ». L’ordre des prêcheurs est le grand ordre des dominicains. On place cet acronyme derrière le nom des religieux appartenant à cet ordre.
SJ : Societas Jesu : « Compagnie de Jésus ». Les membres de la Compagnie de Jésus — ou jésuites — ont l’habitude de placer les initiales latines de leur ordre.
OSB : « Ordre de saint Benoît ». Comme pour les Dominicains, cet acronyme se retrouve après le nom des religieux qui appartiennent à cet ordre.
RIP : Requiescat in pace : « Qu’il repose en paix ». On trouve fréquemment cette inscription sur les tombes. Elle correspond aussi à la version anglaise de la formule, « Rest in peace ».
NSJC : « Notre Seigneur Jésus-Christ. » La formule « Notre Seigneur Jésus-Christ », un peu longue, paraît un peu poussiéreuse pour certains, qui lui préfèrent donc l’acronyme.
BVM : Beata Virgine Maria : « Bienheureuse Vierge Marie ». Cette abréviation, utilisée pour la sainte Vierge, figure sur de nombreuses reproductions artistiques. Les trois lettres sont souvent enchevêtrées.
ICHTUS : Iesous Christos Theou Uios Soter : « Jésus-Christ Fils du dieu, Sauveur ».
I (I, Iota) : Ἰησοῦς / Iêsoûs ( « Jésus » )
Χ (KH, Khi) : Χριστὸς / Khristòs ( « Christ » )
Θ (TH, Thêta) : Θεοῦ / Theoû ( « de Dieu » )
Υ (U, Upsilon) : Υἱὸς / Huiòs ( « Fils » )
Σ (S, Sigma) : Σωτήρ / Sôtếr (« Sauveur »
Cet acronyme rassemble les plus grands titres portés par Jésus. Ces lettres à la suite forment le mot ICHTUS qui signifie « poisson », en grec. C’est pourquoi les tombes et catacombes des premiers chrétiens sont ornées de gravures de poissons.
XP : « Jésus-Christ ». Les initiales XP rencontrées dans nombre d’œuvres d’art ou dans des sanctuaires sont les lettres grecques chi et rhô, adopté par les Grecs des premiers siècles comme monogramme du Christ. Les deux lettres sont souvent superposées. La barre du P fait alors double usage de I et de P, et le symbole signifie alors Ἰησοῦς Χριστὸς, Jésus-Christ. On appelle ce symbole un chrisme.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Arbre de vie
Il désigne une croix présentant deux troncs d’arbre attachés par un brelage.
Source : patrimoinevaldesienne.fr, Claude Royère
Blé
Le blé symbolise le don de la vie qui ne peut être qu’un don des dieux, la nourriture essentielle et primordiale. Les grains de blé retournés au sol sont une promesse d’autres épis. L’épi de blé était un emblème du dieu de l’Egypte Antique Osiris, symbole de sa mort et de sa résurrection.
Source : histophile.com, Claude Royère
Brelage
Il désigne le cordon pour attacher des végétaux ou les deux branches de bois pour former une croix. Voir certaines croix de fonte par exemple. (différentes formes de brelage : cordon, cordelette tressée, liane de ronces pointes acérées, lacet double, ruban plat).
Source : patrimoinevaldesienne.fr, Claude Royère
Bols funéraires
Une identité Creusoise voulait qu’on retourne ou que l’on casse le bol plein d’eau bénite du défunt le jour de son inhumation, souvent au passage à la croix du village, ou au cimetière. Le bol, symbolisant la vie, une fois retourné ou cassé, il matérialisait la séparation entre le monde de la vie et celui de la mort.
C’est une manière de vivre la perte d’un proche, de faire le deuil, une importance à garder en mémoire et à se réapproprier.
Aujourd’hui on trouve encore au pied de certaines croix des tessons de bols.
Source : Claude Royère
Burette
Flacons destinés à contenir le vin et l’eau nécessaires à la célébration de l’Eucharistie. Le plus souvent, on les fait en verre, ce qui permet de distinguer facilement le vin de l’eau ; on les dispose sur un petit plateau de verre, qui sert de lavabo. « Burette » est un diminutif de « buire », vieux nom féminin désignant un vase en forme de cruche, à bec et à anse.
Source : liturgie.catholique.fr, Claude Royère
Calendes
Etaient le premier jour de chaque mois dans le calendrier romain, celui de la nouvelle lune quand le calendrier suivait un cycle lunaire.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Cippe
Un cippe est une stèle en pierre de forme carrée ou ronde portant ou pas une inscription. Ce petit monument servait à l'origine de borne indicatrice du tracé ou de borne-frontière délimitant une propriété. Par la suite, le terme désigne un petit monument sous la forme d'un pilier bas qui signalait l'emplacement d'une tombe et portait une inscription funéraire (par ex. les Étrusques marquaient le genre du défunt par une forme particulière, en forme de bouchon ou d'oignon pour les hommes, en forme de cylindre pour les femmes. Ce petit édicule, à peine élevé du sol, renfermait une excavation destinée à recevoir une urne funéraire. Le cippe funéraire est aujourd'hui un élément d'architecture dans un cimetière : petit monument funéraire souvent sous forme d'une demi-colonne (surmonté ou non d'un chapiteau, avec ou sans acrotère, parfois orné d'antéfixes aux quatre angles, doté d'une corniche l'apparentant ainsi aux autels de l'Antiquité romaine), il est élevé comme pierre tumulaire sur la fosse mortuaire d’un individu.
Source: wikipedia.com, Claude Royère
Chrisme
Le Chrisme ou "monogramme du Christ" est un symbole chrétien formé par les deux majuscules grecques X (chi) et P (rhô), la première étant apposée sur la seconde. Ces deux lettres sont les premières du mot Xρɩστόϛ qui signifie Christ. Elles sont souvent accompagnées de la première et de la dernière lettre de l’alphabet grec α (alpha) et ω (oméga). Celles-ci encadrent l’alphabet, symbolisant ainsi le tout, le commencement et la fin. Le signe du Chrisme est généralement inscrit dans un cercle, image d’unité et de perfection divine. Il est le symbole de la religion chrétienne, mais aussi un symbole de protection. On retrouve souvent le Chrisme sur les murs des bâtiments religieux chrétiens comme les églises, les chapelles, les basiliques, certains édifices mortuaires, les croix, etc. Ce symbole figure également sur de nombreuses mosaïques, des objets variés et des bijoux.
Source : chrisme.org, Claude Royère
Conseil de fabrique
La fabrique ou général (paroisse) ou fabrique d'église, au sein d'une communauté paroissiale catholique, désigne un ensemble de « décideurs » (clercs et laïcs) nommés pour assurer la responsabilité de la collecte et l'administration des fonds et revenus nécessaires à la construction puis l'entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse : église (s), chapelle (s), calvaire (s), argenterie, luminaire (s), ornement (s), etc. Le terme « Fabrique d'Église » désigne à l'origine une assemblée de clercs auxquels se sont ajoutés, depuis le Concile de Trente (1545-1563), des laïcs, chargés de l'administration des biens de la communauté paroissiale. Les membres du conseil de fabrique sont donc des administrateurs désignés plus spécifiquement par les termes de marguilliers ou de fabriciens. Les revenus de la fabrique provenaient des quêtes, offrandes, dons en nature, loyers et fermages, legs, mais aussi de la location des places de bancs dans l'église qui fournissaient un revenu régulier (bien souvent perçu annuellement à date fixe) pour la fabrique.
Source : Wikipedia.org, Claude Royère
Entrelacs
Ce sont des lignes entrelacées qui peuvent comporter des motifs animaliers ou végétaux. Les entrelacs symbolisent le mouvement de la vie.
Source : calvairescroix.fr, Claude Royère
Godron
Un godron, de l'ancien Français goderons, est un motif d’ornementation en forme de moulure creuse ou saillante, ou de cannelure en relief, de forme ovoïde, servant à décorer la panse rebondie d’un vase ou les surfaces convexes des moulures décoratives des combles habités. Le terme godron est utilisé aussi en architecture pour désigner une ornementation en moulures.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Goupillon
Le goupillon est un objet liturgique utilisé pour asperger d’eau bénite des objets ou personnes participant à une cérémonie religieuse. Il ressemble à un court bâton de bois ou de métal, garni à son extrémité de peau de cochon ou d’une boule percée de trous. Il existe deux types de goupillons : l’un autonome, car l’eau se trouve dans un réservoir du manche. L’autre doit être régulièrement plongé dans un seau et fait partie d’un tout (goupillon, seau et support). Son nom provient de goupil, le nom médiéval du renard roux, car il était garni d’une queue rude, semblable à la forme du goupillon.
Source : Wikipedia.org, Claude Royère
INRI ou INRJ
Quelle est la signification de cet acronyme, que veut dire INRI où INRJ gravé sur le titulus de la croix de Jésus.
I : Jésus
N : Nazareth
R : Roi
I ou J : Juifs
« Jésus de Nazareth, roi des Juifs »
Source : Je pense.org, Claude Royère
IHS ou JHS
Le monogramme IHS (parfois JHS), que l'on trouve sur les ornements liturgiques, est une abréviation et une translittération imparfaite du nom de « Jésus » en grec : Ι = J, Η = E et Σ = S1 (JES. = Jesus/Ιησους, IHΣOYΣ = nom complet en grec.) Lorsque le latin devint la langue dominante du christianisme en occident, le monogramme fut mal compris, l'êta grec (en majuscule) ayant la même forme que la lettre latine H. Le monogramme devint I.H.S. et fut interprété librement par certains comme étant le IHSV de l’empereur Constantin, « IN HOC SIGNO VINCES », « Par ce signe, tu vaincras », mots que Constantin affirme avoir entendus avant la bataille du pont Milvius en 312), par d’autres comme étant IESUS, HOMINUM SALVATOR ( « Jésus, Sauveur des hommes » ), IESUM HABEMUS SOCIUM ( « Nous avons Jésus pour compagnon. » ) ou encore IESUS, HOMO, SALVATOR ( « Jésus, Homme, Sauveur » ).
Source : wikipedia.org, Claude Royère
L’agneau
L’agneau, comme le chevreau, qui joue le même rôle symbolique, est à la fois symbole de docilité, d’innocence, de sacrifice, de repas festif, enfin de délivrance à cause de son rôle dans l’histoire des Hébreux. De l’habitude des nomades d’offrir du petit bétail en réparation des dommages causés à autrui au rite antique de l’offrande de printemps, le symbole est présent à toute la culture antique. La Bible passe ensuite à la signification historique de la manducation de l’agneau qui inaugure l’exode du Peuple élu et précise pour les siècles à venir le sens du repas pascal, gage de salut et d’alliance avec Dieu. À tous ces titres, l’agneau a été très tôt le symbole du Christ, avant même qu’on puisse représenter les traits de celui-ci.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
L’amphore
Des deux côtés, les anses symétriques dessinent des arabesques, et contribuent à une sorte d'harmonie. L'amphore est, souvent, irisée de couleurs de roses, atténuées. C'est bien l'harmonie qui préside à l'ensemble : on perçoit le geste habile du potier qui a fabriqué l'objet, on perçoit une sensibilité pleine de simplicité. Comment ne pas admirer tant de clarté, de pureté, de naturel, d'élégance ? Cet objet modeste, reproduit à des milliers d'exemplaires, semble, pourtant, avoir une valeur d'exception. Il existe, aussi, des amphores de petites dimensions appelées "amphorisques" : sortes de modèles réduits, elles étaient utilisées pour y placer des onguents, des parfums.
Source : sahm53.fr, Claude Royère
L’étole
Insigne liturgique formé d'une large bande d'étoffe, et porté par l'évêque, le prêtre et le diacre. (Insigne de fonction, l'étole est devenue pratiquement symbole de la charge pastorale.)
Source : larousse.fr, Claude Royère
Lierre
Comme tous les végétaux au feuillage persistant, il représente l'éternité ou l'immortalité. Le lierre suggère également l'attachement par la manière dont ses racines se fixent au support indispensable à son développement. Le lierre peut pousser au pied de la croix, la vie reprenant le dessus sur la mort. On le retrouve aussi sur des rocailles ou formant une couronne telle celle d'acacia ou d'épines qui ceignait la tête du Christ.
Source : sahm53.fr, Claude Royère
Livres liturgiques
Les livres liturgiques de l'Église catholique sont composés de textes réunis soit selon la fonction, soit selon l'usage ; la première conception est privilégiée par les livres orientaux, la seconde par les Occidentaux. Outre le calendrier liturgique (martyrologe), on distingue trois catégories principales : le missel pour la messe, le bréviaire pour les heures, le rituel pour l'administration des sacrements. S'y ajoutent, pour les évêques, le pontifical (office) et le cérémonial. Ne pas confondre, en dépit de certaines similitudes de noms (missel), avec les livres de chœur, qui concernent, cette fois, les chantres et les fidèles (antiphonaire, vespéral, etc.)
Source : larousse.fr, Claude Royère
Le triangle divin
Avec le nom sacré de Jéhovah. C'est le cycle d'une vie bien employée : qui l'a accompli n'a plus besoin de revenir ici-bas pour expier sauf à être missionné pour ses frères.
Il y a 3 phases :
1re période dans les bas-fonds.
2e période réforme de soi-même, acquisition de vertus et connaissances.
3ème et ultime phase d'aboutissement, illumination vers le bonheur sans fin.
Source : legrimoiredes3mondes.fr, Claude Royère
Mardi Gras
Mardi gras est une période festive. Cette période marque la fin de la semaine des sept jours gras, autrefois appelés jours charnels. Le mardi gras est suivi par le mercredi des Cendres et le Carême, pendant lequel les chrétiens sont invités à manger maigre, traditionnellement en s'abstenant de viande. Elle se situe donc juste avant la période de jeûne, c'est-à-dire selon l'expression ancienne, avant le Carême entrant, ou le Carême prenant. Les sept jours gras se terminent en apothéose par le mardi gras et sont l'occasion d'un défoulement collectif. L'esprit de jeûne et d'abstinence qui s'annonce est momentanément mis entre parenthèses avec le carnaval.
Source : Wikipedia.org, Claude Royère
Mortaise
Cavité de section généralement rectangulaire, pratiquée dans une pièce de bois, de granit, de métal, pour recevoir le tenon d'une autre pièce assemblée.
Source : Larousse.fr, Claude Royère
N inversé
Le И (capitale И, minuscule и) est une lettre de l'alphabet cyrillique. Elle correspond à la lettre « I » (minuscule « i » ) dans l'alphabet latin. Pour le Chrétien, le "N inversé" est donc le symbole du Christ fait homme et par lequel on obtient son Salut. Il figure le poisson, qui est le signe de reconnaissance des premiers chrétiens. L'inverse de N est à lire en "langue des oiseaux" comme l'inverse de Haine. Or, l'inverse de haine est Amour. C’est aussi une lettre de fécondité et de prolifération. En un mot, c’est l’expression de l’Espoir accordé au genre humain.
Source : templarii3m.free.fr, wikipedia.org, Claude Royère
Pénitents blancs
C’est au XIIe siècle qu’apparaît le concept de « pénitence » dans le sens de « don de soi à l’autre », ce qui est totalement différent de l’esprit de mortification et de rachat des fautes. Cette voie nouvelle s’ouvre aux laïcs dès 1175, avec le Pape Alexandre III à l'occasion de la confirmation des statuts de l'Ordre militaire de Santiago : dès lors, l'idéal de perfection chrétienne n'est plus lié seulement à l'indifférence au monde avec son cortège d’obligations (pauvreté, chasteté, abstinence), mais aussi à l'obéissance, à la pénitence et à la charité dans le monde. La couleur des robes, appelées chemises, frocs ou sacs, varie selon les confréries. En général, la première confrérie qui se crée dans une ville prend la couleur blanche, par imitation de la tenue du clergé et rattachement au symbole de la pureté. Lorsqu’il se crée une seconde confrérie, elle est généralement noire pour se distinguer, s’opposer à la précédente. Puis les confréries suivantes prennent le rouge, le bleu, le gris, sans ordre précis. Il peut, aussi, y avoir en un même lieu plusieurs confréries d’une couleur identique.
Source : wikipedia.org, Gilles Le Hello, Claude Royère
Oculus
Un oculus est une ouverture ronde, parfois ovale ou polygonale, dans un mur ou une voûte. Ce terme d'origine latine se traduit par œil en français. Dans sa version la plus simple, c'est une baie, ronde ou ovale, dans un mur vertical. Lorsque cette ouverture est de dimension modeste et située en hauteur, notamment dans une lucarne, on l'appelle souvent en français œil-de-bœuf. Certains oculus muraux aménagés dans un mur intérieur ou extérieur d'un sanctuaire catholique et permettant aux personnes de suivre la célébration sont appelés hagioscopes. Enfin dans l'architecture romane et surtout gothique, l'oculus des murs de façade des églises et des cathédrales peuvent atteindre de grandes dimensions, s'ornant de remplages et de vitraux, et sont alors appelés roses ou rosaces.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Ostensoir
Un ostensoir est un objet liturgique de l'Église catholique romaine, l'Église vieille-catholique et l'Église anglicane dans lequel est présentée une hostie consacrée à l'adoration des fidèles et qui est généralement placé sur un autel. Monté sur un pied, il consiste aujourd'hui en un custode de verre entouré de rayons qui lui donnent l'apparence du soleil.
Source ; wikipedia.org, Claude Royère
Rogation
Prière publique faite le 25 avril, fête de Saint Marc, et pendant les trois jours qui précèdent la fête de l'Ascension pour attirer la bénédiction divine sur les récoltes et sur les travaux des champs. Au Moyen-Âge, les aléas climatiques et les attaques de ravageurs de plantes favorisent cette pratique religieuse issue de la christianisation de la fête religieuse romaine des Robigalia, et qui perdure dans les campagnes jusqu'à la seconde moitié du xxe siècle
Source : CNRTL.fr, wikipedia.org, Claude Royère
Ronde bosse
Est une technique de sculpture en trois dimensions de l'Antiquité qui, contrairement aux hauts-reliefs et aux bas-reliefs, n'est pas physiquement attachée à un fond, mais repose sur un socle. Elle peut être observée sous n'importe quel angle.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Rosaire
Définition d’un rosaire : grand chapelet composé de quinze dizaines de petits grains représentant les « ave » précédées chacune par un grain plus gros représentant le « pater ».
Source : Claude Royère
Rocaillage et rusticage
Le rocaillage et le rusticage sont un art du trompe l’œil dont la technique consiste à modeler le mortier de ciment, par couches successives, sur une structure de fers à béton et de grillage. Ce procédé et son style particulier reconnaissable entre tous, permettent la réalisation de décors, d'ornements ou de mobilier imitant la nature. On parle de "Rocaillage" lorsque qu'il s'agit de l’imitation de la roche et de "Rusticage" lorsque c'est du faux-bois. En France, la rocaille est utilisée principalement à partir du XVIe siècle. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les grands jardins des châteaux s'embellissent de magnifiques rocailles : Charles Berthier est le plus célèbre rocailleur de Louis XIV.
Source : rocailleur.fr, wikipedia.org, Claude Royère
Symboles
Les clous, le marteau, les tenailles : sont les outils ou les objets qui ont servi à fixer Jésus sur la croix
La main, le fouet : nous rappelant, les moqueries et les tourments endurés par Jésus. Il a été giflé, flagellé.
La coupe : symbolise l’agonie de Jésus au jardin des oliviers « si c’est possible père, que ce calice s’éloigne de moi. »
L’éponge : rappelle le tourment de la soif enduré par le crucifier « j’ai soif ». En réponse, les soldats ont présenté à Jésus, une éponge fixée à une branche d'hysope imprégnée d’eau vinaigrée.
L'échelle qui servit à la descente de la croix le vendredi Saint.
Le coq : rappelle le reniement de Pierre « avant que le coq ne chante, tu m’auras renié 3 fois. »
La plaque I.N.R.I : c’est l’inscription que les Juifs ont fait placer par dérision « Jésus de Nazareth – Roi des Juifs »
La couronne d’épines : la couronne du roi des Juifs
La lanterne : tout cela s’est passé dans la nuit du jeudi au vendredi saint.
L’épée : c’est l’arme des soldats qui ont arrêté Jésus… C’est aussi le glaive que Pierre a utilisé pour essayer de défendre, Jésus, avec ce glaive, il a coupé l’oreille d’un soldat.
La lance : pour achever les crucifiés, les bourreaux brisaient les jambes du condamné. Le soldat de service, constatant que Jésus était mort, lui a simplement donné un coup de lance.
La bourse (ici une planche à 30 trous) : représente les 30 deniers que Judas a reçu pour livrer Jésus.
Les clous, le marteau, les tenailles : sont les outils ou les objets qui ont servi à fixer Jésus sur la croix
La main, le fouet : nous rappelant, les moqueries et les tourments endurés par Jésus. Il a été giflé, flagellé.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Symbole des clés
Dans l’Antiquité, la clef, celle qui ferme (claudit) et celle qui ouvre (aperit), celle qui lie et celle qui délie, était l’emblème de Pluton Dieu des Enfers et signifiait que ceux qui pénétraient dans ce territoire n’en sortiraient plus. Cette clef était pour eux le symbole d’une nouvelle existence et elle signifiait le pouvoir absolu du dieu. Chez les Romains, deux clefs, l’une d’or l’autre d’argent, étaient les emblèmes du dieu Janus, le gardien des portes, le guide des âmes. Ces mêmes clefs sont remises par le Christ à Saint-Pierre. Ainsi, son apôtre reçoit-il le droit de remettre les péchés, d’ouvrir le ciel ou de le tenir fermé. Quand on se mit à identifier le Royaume des Cieux et l’Église, ces clefs, objets précieux qui ouvrent la voie initiatique, devinrent le symbole de la papauté dont elles attestent le pouvoir de gouverner. Sur un monument funéraire, les deux clefs sont le symbole du sacrement de la pénitence et le défunt peut espérer que la clef d’or lui ouvrira directement le chemin du Ciel, mais que dans le pire des cas la clef d’argent lui ouvrira le chemin du Purgatoire dans lequel il devra patienter quelque temps avant d’accéder au Paradis.
Source : Claude Royère
Symboles du serpent
Négatif : il symbolise la perte, la chute, la mort ; il est associé au diable, Satan ou Lucifer (créatures de Dieu s’étant retournées contre leur créateur). Le Léviathan quant à lui, est le monstre-serpent de l’Ancien Testament, associé au chaos. Dans la mythologie grecque, l’hydre de Lerne est un serpent à 9 têtes qu’Hercule doit combattre.
Positif : il évoque la sagesse, la Connaissance, la prudence (une des quatre vertus cardinales) ou encore le principe de la vie. Le rapport de l’homme au serpent est ambigu : influence, tentation, pouvoir hypnotique… Le serpent attire ou repousse, nous renvoyant à ce que nous avons de pire et de meilleur en nous. Le serpent est énigmatique et mystérieux, il est capable de changer de peau et d’apparence, il peut sauver ou tromper.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Tétramorphe
Peut-être avez-vous déjà entendu le terme tétramorphe. Du grec étra, quatre, et morphée, forme, ce mot désigne la représentation des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques.
Saint Jean est associé à un aigle, seul animal qui, dit-on, peut regarder le soleil sans se brûler les yeux et donc contempler en face le mystère de Dieu. L’aigle renvoie à l’élévation du Verbe divin et de la prédication de l’apôtre.
Saint Luc est associé au taureau qui évoque le sacrifice que doit accomplir le prêtre Zacharie, père de Jean-Baptiste, au début de son évangile.
Saint Marc est associé au lion, car son évangile commence par « la voix de celui qui crie dans le désert ».
Saint Matthieu, quant à lui, est représenté par une figure humaine, car son évangile s’ouvre par la généalogie du Christ.
Source : cathobe.b2, Claude Royère
Titulus
Le titulus est le cartel ou l’affiche accrochée au bout d’un long bâton porté par les légions romaines lors de la cérémonie du triomphe pour indiquer à la foule, le nom des légions, le nombre de prisonniers, la quantité du butin, les noms des villes et des pays soumis. Les renseignements y étaient écrits « en gros caractères ».
Source : Le parisien, Claude Royère
Tumulus
Le mot latin (tumulus) au pluriel (Tumuli) désigne une éminence artificielle, souvent circulaire composée de pierres et de terre, recouvrant une sépulture.
De nombreux tumuli sont implantés sur les sommets où les lignes de crête de la Montagne Limousine, leur datation s’échelonne vers la fin du 1er âge de fer.
Leur diamètre est compris généralement entre 10 et 20 mètres et leur hauteur n’excède pas 1,30 m. Peu d’entre eux ont fait l’objet de fouilles, ceux qui ont été fouillés ont révélé une architecture interne protégée par une chape de pierres, abritant souvent une urne funéraire et parfois une sépulture à inhumation.
Souvent une croix orientée sud-ouest a été érigée.
Source : Claude Royère
Vigne
Elle symbolise d’abord le Seigneur qui est la vigne et ensuite les membres de son église, qui en sont les sarments. Elle rappelle aussi le mystère de la divine communion.
Source : orthodoxa.org, Claude Royère
Volute
Une volute est un motif ornemental constitué par un enroulement en forme de spirales.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Histoire des croix en Creuse
La Creuse a conservé un nombre considérable de ces croix sculptées en pierre, de toutes les époques, qu’on avait coutume d’ériger dans les cimetières, aux carrefours, le long des chemins, offrant d’ordinaire sur une face un christ en croix, sur l’autre la vierge à l’enfant, accompagné parfois de personnages. Quelques-unes, par leurs belles proportions, la qualité de leurs sculptures et de leurs moulures sont des œuvres d’art. D’autres, voire la majorité ont été faites par des tailleurs de pierre qui y ont figuré, dans le granit, des personnages avec leurs moyens, quelquefois gauchement, parfois avec leur rudesse. Mais cependant avec un certain sentiment naïf qui n’est pas sans saveur.
Source : Claude Royère
Croix celtique ou croix nimbée
La croix celtique ou croix nimbée est une croix dans laquelle s’inscrit un anneau. Elle est le symbole caractéristique du christianisme celtique. Les branches de la croix dépassent toujours de l’anneau, et sur les représentations les plus détaillées, le cercle est en retrait par rapport à la croix. L’utilisation chrétienne combine une croix latine (croix à jambe inférieure plus longue que les autres) avec le cercle, tandis que les autres utilisations (symboliques, politiques, etc.) sont basées sur une croix régulière, chaque branche de la croix a une longueur identique. Le nom de la croix celtique appliqué au dessin symbolique composé d’un cercle et d’une croix, les branches de la croix dépassant les bords du cercle, tient au fait que l’on retrouve couramment des monuments de la sorte dans les cimetières d’Irlande et partout dans la campagne irlandaise. Elle est aussi utilisée pour les hautes croix, populaire en Irlande et dont quelques exemplaires existent en France (Normandie, Limousin, etc.). L’utilisation du cercle semblait initialement destinée à consolider les branches de la croix, avant de devenir un motif décoratif en lui-même.
Source : Wikipédia.org, Claude Royère
Croix de chemin
La croix de chemin est un symbole religieux catholique, très répandu du XVIe siècle à nos jours. Elle est due à la volonté des communautés ou celle privée des familles. Les croix de chemins sont des croix qui se sont développées depuis le Moyen Age, elles sont destinées à christianiser un lieu. De formes, de tailles et de matières différentes, elles agrémentent aussi bien les bourgs, les villages, les routes. Elles symbolisent un acte de foi. Ces croix veillaient sur les allées et venues des villageois ; ils les regardaient en emmenant leurs bêtes au pâturage, en allant labourer la terre ou en rapportant la moisson. Les tailleurs de pierre y ont sculpté les temps forts de la vie de Jésus, rappelant la présence vivante du Christ dans notre vie. On les retrouve en nombre à partir de 1095, date à laquelle le droit d’asile est étendu aux croix de chemins qui ont un double rôle de guide et de protection.
Source : wikipédia.org, france.fmc-sc.org, Claude Royère
Croix de consécration
Dans la religion catholique, on appelle croix de consécration chacune des figures en forme de croix qui sont disposées dans une église lors de la cérémonie de consécration. Les croix de consécration sont ordinairement au nombre de douze (symbole des douze apôtres) sur les murs internes ou piliers de l'édifice, parfois sur les murailles extérieures. Elles peuvent être également tracées sur le sol ou sur la table de l'autel (cinq croix aux quatre angles et au milieu, représentant les cinq plaies du Christ). Ces croix peuvent être peintes, appliquées, gravées (généralement dans un quatre-feuilles simple ou orné) ou sculptées sur leurs supports (murs, piliers, colonnes). Elles n'ont pour but que de garder le souvenir de la cérémonie. C'est généralement à l'évêque du lieu que revient le rôle de donner l'onction du saint-chrême et de l'huile des catéchumènes à chacune des douze croix lors de la consécration de l'église. Un chandelier de consécration est généralement fixé en applique sous chaque croix. Lors de la fête annuelle de la dédicace, le prêtre officiant encense ces croix et allume le chandelier.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Croix de la peste
La peste bubonique est la plus fréquente peste au milieu naturel. Elle fait le plus souvent suite à l’infection par la morsure de puce infectée provenant d’un rat ou autre petit mammifère. Maladie typique, contagieuse, caractérisée par des bubons, des charbons et des pétéchies. La ferveur religieuse et la terreur engendrée par les épidémies ont contribué à l’élévation de ces croix dites de peste dans toute l’Europe. Certaines croix portent des signes distinctifs de leur fonction ; une inscription, des bubons, des écots sont souvent présentés comme preuve du passage de la peste, mais ce n'est pas des signes certains. La pandémie de la peste a vraiment commencé au XVe siècle, jusqu’au XVIIIe siècle.
Source : Wikipédia.org, Claude Royère
Croix en fer
La plupart des croix en fer sont relativement récentes (XVIIIe siècle). Elles datent de la Révolution, voire post révolutionnaire, mais il en existe de beaucoup plus anciennes. C’était souvent le forgeron du village ou le maréchal-ferrant qui les réalisaient. Sur ces croix réalisées en fer carré, on trouve le nom du forgeron ou ses initiales et la date de son érection avec des abréviations. On y trouve gravé FPM (fait par moi) où PPN (priez pour nous.) ces croix peuvent être au contraire très élaborées avec courbes, contre-courbes et les instruments de la passion. Elles peuvent être scellées dans un piédestal mouluré sur emmarchement. On trouve également des croix en fer pour remplacer celles en pierre, disparues, soit par vandalisme, soit par la Révolution.
Source : Claude Royère
Croix en fonte
Ces croix se trouvent plus souvent dans les cimetières. Ces dernières en fonte apparaissent au XVIIIe siècle, c’est vers 1830-1840 que la production va s’arrêter. Leur usure du fait de la rouille et de leur fragilité due au matériau en fait un patrimoine riche mais fragile qu’il convient de préserver de nos jours.
Source : Jean-François Devalière A.S.R.U 21, Claude Royère
Croix florencée ou fleurdelysée
La fleur de lys (⚜) est un meuble héraldique. C'est l'une des quatre figures les plus populaires avec les multiples croix, l'aigle et le lion. Elle est habituellement classée parmi les figures naturelles.
Du fait de sa valeur dans la tradition chrétienne, la fleur de lys était symboliquement très présente sous la forme d'aigrette trifide, dans l'Empire byzantin puis dans les royaumes francs et le royaume lombard. Ce symbole fut utilisé par les souverains carolingiens puis par leurs successeurs, empereurs ottoniens et rois capétiens. C'est sous le règne de Louis VII, que l'expression « fleur de lis » apparut et que les fleurs de lis d'or sur champ d'azur devinrent les armes de France et l'emblème spécifique des rois de France. Aujourd'hui délaissée en France, elle est encore en Amérique du Nord un symbole de la présence francophone, en particulier au Québec où elle fait office de symbole national.
Source : wikipedia.org, Claude Royère
Croix hosannières
Ces croix dites "hosannaires" ou encore croix "l’hosannaire" sont des édicules funéraires construits entre les XIIe et XVe siècles plus particulièrement dans l’ouest de la France. La croix hosannière se distingue de la lanterne des morts par l’absence de système d’éclairage. La plus classique et monumentale est d’une hauteur pouvant atteindre 10 mètres. Elle est posée sur un soubassement construit d’un gradin circulaire en pierres. La colonne est pleine, généralement cylindrique et surmontée d’une croix. Elle surmontait souvent une fosse commune ou un ossuaire. Ces croix se retrouvent en abondance dans le Poitou, en Gironde, en Dordogne jusqu’en Auvergne, Bretagne et Normandie. Bien qu’il n’existe pas d’inventaire exhaustif de ces monuments, il semblerait qu’il en existe un peu plus d’une centaine sur l’ensemble du territoire français. Plusieurs croix de ce type sont nimbées, notamment sur le littoral Gauchois, en Limousin et en Auvergne. On les appelle souvent abusivement croix celtiques.
Source : Wikipédia.org, Claude Royère
Croix mémoriales ou croix des morts
Ces croix sont des témoins, par exemple : d’un décès brutal, ou au contraire, d’un coup de chance.
Ces thèmes suscitent l’érection d’une croix.
Source : Claude Royère
Croix de mission
Une croix de mission est un monument érigé en souvenir d’une mission. Elles furent nombreuses à apparaître après la tourmente révolutionnaire, ou il fallait, pour les représentants de l'Église catholique, réinstaurer la pratique religieuse, mais beaucoup d’autres datent du XIXe siècle. En général, elles portent une inscription, celle du prédicateur et la date de cette mission.
Source : Claude Royère
Croix de pignon
Ces croix de pignon, en cul-de-bouteilles, pierre, brique, fer que l’on trouve plus précisément proches des départements de la Corrèze et du Puy-de-Dôme, ont en premier lieu un rôle religieux. Ce sont également des croix de protection contre la foudre ; la croyance populaire laissait penser que la croix pouvait servir de « paratonnerre » et que le toit en « chaume » paille, ne brûlerait pas. On pensait également qu'elle protégeait de la présence du diable et des maladies des animaux. On peut supposer, enfin, que beaucoup d’autres traditions comparables dorment au fond des mémoires.
Source : Claude Royère
Croix de village
Les croix de village font partie de l’héritage rural de notre civilisation occidentale qui, au-delà de la foi de nos ancêtres, se rattache à l’histoire.
Source : Claude Royère
Croix votives
Votif, qualifie ce qui est offert à la suite d’un vœu et témoigne de son accomplissement.
Source : l’internaute.fr, Claude Royère