La paroisse de Cressat est mentionnée sous diverses formes anciennes : Parrochia de Cressac en 1279, De Cresssiaco en 1317, De Creyssiaco en 1324 et 1474, Parrochia de Creysaco en 1329, De Creyssac en 1330, De Cressaco en 1357, Parrochia de Cressiaco en 1382, Capella de Creyssac au XIVe siècle, Parrochia de Craissat en 1404, De Creyssaco en 1417, De Cressaco en 1424, De Creyssaco en 1432, De Creissac en 1477, puis Craissac en 1585 et 1599. Cressat faisait partie de l’ancien archiprêtré de Combraille. C’était une cure placée sous le patronage de sainte Marguerite, dont la fête patronale était célébrée. L’évêque de Limoges y nommait le curé dès 1479. Une vicairie avait été fondée dans cette église, à l’autel de sainte Catherine. En 1499, les nobles Jean et Louis Beilat, écuyers, sieurs du Monteil-Juze, avaient le droit de présentation à cette vicairie. Alexandre de La Seiglière, président de l’élection de Guéret et seigneur de Cressat, acheta, par contrat du 6 mai 1661, à Claude d’Oiron, la terre et seigneurie d’Ajain. Joseph Duval fut curé de Cressat en 1768. Pendant la Révolution, il fut emprisonné à la citadelle de l’île de Ré, et retrouva la liberté le 22 novembre 1799. L’église romane de Cressat, datant du début du XIIIe siècle, conserve plusieurs objets remarquables : un bénitier en granit, un retable en bois, une statue en calcaire de sainte Marguerite (XVIe siècle), un buste reliquaire en bois polychrome de saint Léger (XVIIIe siècle), ainsi qu’une peinture sur toile représentant l’Adoration des Mages (XVIIIe siècle).
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère
Remerciements :
Josiane Chamberaud
Marie Odile David
Mireille David
Laurent Piron
Marie Colette Palleaux