La commune s'est successivement appelée : Capellanus Sancti Petri de Charnhac au XIVe siècle, Castrum de Chargnaco en 1431, Chargnac en 1555 et Chérignac en 1769. Saint-Pierre-Chérignat était un prieuré cure de l'ancien archiprêtré de Bénévent. Outre l'église, un prieuré se trouvait à la Salle et un autre à Pourrioux. Ces deux édifices sont aujourd'hui détruits. La commune était la propriété de trois familles, et ce, à différentes époques : le seigneur de Pourrioux à la Croix du Theil, les seigneurs de Chargnac au château et la famille républicaine de Lamazière au Breuil. Des traces d'implantation anciennes sont avérées sur la commune. Trois tumuli ont été identifiés, remontant apparemment au premier âge de fer. De nombreux outils datant du néolithique ont été trouvés sur la commune notamment à proximité des Civadoux et de Moulin-Jeune. À l'époque gallo-romaine, la voie romaine reliant Limoges (Augustoritum) à Ahun (Acitodonum) passait vraisemblablement en bordure de la commune, de même qu'une voie antique antérieure reliant La Mont-Jouer à Epagne et passant par la Châtre, les Civadoux, et la Terrade.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, cc-bourganeuf-royeredevassiviere.fr, Claude Royère
Remerciements :
Sylvain Gaudy
Jean-Claude Darfeuille