Sardent : Vicus cujus vocabulum Seredinnus au VIIIe siècle, Capellanus de Sardent au XIVe siècle, Parrochia de Sardenio en 1329, 1392, de Sarden en 1339, 1399, de Serdento en 1400, 1460, Prior de Sardento en 1402, villa de Sardento en 1453, paroisse de Sardent en 1460, de Sardan en 1498, 1507, Sardent en 1669. En 1014-1022, la puissante famille de Drouilles était propriétaire de l’église Saint-Pierre de Sardent qui devait alors être l’unique édifice paroissial de Sardent. Sardent était une cure de l’ancien archiprêtré de Bénévent. Le prieur curé de Sardent, en 1438, fut envoyé au concile de Bâle par l’évêque de Limoges. Jean Baptiste Barben, vicaire de Sardent en 1790, subit la déportation pendant la persécution. l’église conserve encore plusieurs croix, monstrances et reliquaires en cuivre émaillé et doré, du XIIe et XIVe siècle. C’est à Sardent qu’est né Saint-Pardoux, abbé, mort le 6 octobre 737, à l’âge d’environ quatre-vingts ans. Autour de son tombeau, c’est formé la ville de Guéret. Vers 1867, on a construit à Sardent une petite chapelle en son honneur. Le village de La Royère était un chef-lieu de l’une des trois collectes qui existaient dans la paroisse de Sardent; les habitants firent leur cahier de doléances en 1790. Des années 1920 aux années 1960, le bourg a été marqué par une importante immigration de tailleurs de pierre italiens, fuyant le fascisme et s'installant ici pour y exploiter le granit dont on faisait les bordures de trottoirs et les pavés utilisés dans les villes.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, calemeo.com, Pierre Moulier, marchoucreuse23, wikipedia.org, jepense.org, Claude Royère
Remerciements :
Thierry Gaillard
Alain Charasse
Régis Guyonnet
Marc Maizeray
Marie-Louise Masson
Sylvia Delaleau
Lucienne Babeix
Jean-Louis Cottaz
Cécile et Bernard Lecointe
Simone et Jean Lajoie
Géraldine et François Allègre
Francis Denis
Bernard Fouchet
Thierry Léonard
Daniel Améaume