Cette commune, créée en 1867 pour répondre aux contraintes de distance avec Basville dont dépendait le village où résidaient des châtelains influents de la bourgeoisie du négoce des peaux, est référencée sur la carte de Cassini comme le promontoire de la Villeneuve sur le passage de la route royale de Clermont à Limoges. La gendarmerie locale a été transférée à Mérinchal en 1902 pour répondre aux risques d'émeutes des ouvriers des mines d'antimoine. La Villeneuve doit beaucoup à l'histoire de la pelleterie qui a fait la fortune du territoire au XIXe siècle et a fait du village un lieu résidentiel et de villégiature très prisée. Ainsi jusqu'au déclin de l'industrie des peaux, La Villeneuve, de par son histoire bourgeoise, avait une population plutôt cultivée et élégante. La commune de Saint Alvard fut réunie à celle de Basville par ordonnance du 14 décembre 1836 et celle de la Villeneuve formée aux dépens de celle de Basville en 1867. La cure de Basville a été par la suite sur le territoire de La Villeneuve, elle était du diocèse de Clermont avant la nouvelle division de la France. Cette paroisse a pour patronne Sainte-Radegonde et Saint Abdon. Le marquis de Saint-Julien de La Rochette était seigneur de la Villeneuve en 1720. On a découvert des urnes cinéraires et des monnaies romaines près de l’ancien étang du Châtelard. Cette commune est la première du département à avoir reçu l’eau courante au robinet.
Source : paroisses-catholiques-est-creuse.fr, wikipedia.org, la montagne.fr, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère
Remerciements :
Thierry Boudineau
Pierrette et Raymond Barbet