Bellegarde est une bastide créée au XIIe siècle, cette bourgade est connue sous les noms suivants : Bellegarda en 1285, Cancellaria Bellagardie en 1287, Castellaria Bellagardie en 1336, Prepositura Bellegardie en 1355, Apud Bellamgardiam au XIVe siècle, Bellegarde en 1502, Prévôté chancellerie de Bellegarde en 1545, Bellegarde en 1562. C'est en 1892 que la commune prend son nom actuel.
Dans le village de Puy Roche il y a une chapelle où fut fondée une vicairie par noble Austrille Vallanet, prêtre, prieur d’aubusson et Marie Peyrondelle, sa mère, veuve de Jacques Vallanet, écuyer, sieur de Rozeille, le 20 novembre 1652, à l’honneur de la Sainte Vierge, des Saints Jean Baptiste et évangélistes, Joseph et Autrille. C’est l’ancienne capitale du Franc-Alleu, pays situé aux confins de la Marche et de l’Auvergne. Le Franc-Alleu devait son nom à l’exemption de toute charge et redevance dont il jouissait. L’alleu est un mode de possession. Dans le sillage d'Aubusson de Felletin, des ateliers de tapisserie étaient implantés dans la ville, après le Moyen-Âge. Bellegarde fut même un temps considérée comme une «rivale» d'Aubusson et de Felletin dans cette activité.
Personnalités liées à la commune : François Goubert (1735-1815) est un homme d'Église et un homme politique. Prévôt d'Aubusson en 1762 devient curé à Bellegarde en 1788 et official de Chénérailles. Il est élu député du clergé de la Creuse en 1789.
François Denhaut (1877-1952), ingénieur connu en particulier pour être un des inventeurs des hydravions, à coque, est mort à Bellegarde-en-Marche. Lionel de Marmiers (1897-1944), né à Bellegarde-en-Marche, pilote de l'armée de l'air et résistant, figure de la France libre. Hubert Védrine, diplomate et homme politique français, y est né en 1947, dans la maison de sa grand-mère maternelle, épouse du verrier limougeaud, Francis Chigot (1879-1960).
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, wikipedia.org, Claude Royère
Remerciements :
Jean-Pierre Bonnaud
Marie Lauradoux