Cette croix pattonnée est insérée dans le mur, au-dessus de la clé de voûte de la porte d’entrée de la chapelle. Le plein-cintre de cette porte, mouluré à double gorge, est en pierre calcaire, il pourrait être daté du XIIe siècle. Sur le côté de cette croix, une niche reçoit des statues de la Vierge et de Sainte-Anne. La chapelle fut autrefois le centre d'un pèlerinage important. On y venait notamment prier Sainte-Anne pour mettre fin à la stérilité et pour favoriser les accouchements. Cette tradition s'est perdue de nos jours, mais une messe est toujours, à une date proche du 26 juillet, fête de Sainte-Anne. Anne ( En hébreu חַנָּה Ḥannah, « grâce »; en grec, Αννα, Anna) est considérée dans plusieurs écrits apocryphes à partir du IIe siècle comme la mère de Marie et donc comme la grand-mère de Jésus de Nazareth. Elle est vénérée en tant que telle dans la tradition chrétienne ainsi que dans la tradition musulmane. Elle n’est pas mentionnée dans les quatre Évangiles canoniques. La dévotion à sainte Anne, longtemps limitée à quelques sanctuaires, s'est répandue dans le monde chrétien à partir du Moyen Âge. Dans le catholicisme, les débats théologiques ont abouti au dogme de l'Immaculée Conception en 1854, associant plus étroitement le culte de sainte Anne à celui de la Vierge.
Source : Claude Chapy, wikipedia.org, Claude Royère