Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

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Le premier nom connu de Dun-le-Palestel est Idunum, attesté vers 506. On trouve ensuite diverses formes latines ou françaises : Alodium qui vocatur Dunus en 987, Castellanus de Duno vers 1095, Prior de Du en 1198 et 1213, Turris de Du corruit en 1207 « la tour de Dun s’est effondrée », Dunum en 1217, Mensur de Duno castro en 1247, Dominus de Duno en 1274 et 1285, Mensura dunensis en 1325, Castellania de Duno Palastelli en 1383, Baillivia de Duno Palastelli en 1405, Dun le Palleteau en 1411, Chatellenie de Dun le Palesteau en 1488 et 1547, Dun le Palasteau en 1538, Dun le Palleteau en 1561, Dung le Palleteau en 1577, Dun le Palleteau en 1605. Un prieuré existait à Dun dès le XIIe siècle, Hugues de Brun en est cité comme prieur en 1163. La cure avait pour fêtes patronales l’Assomption de la Sainte Vierge et Saint-André. Dun faisait alors partie de la paroisse de Sagnat, mais les habitants se plaignaient de l'étendue excessive de celle-ci, divisée par une rivière souvent infranchissable. En conséquence, le curé ne pouvait assurer les offices religieux sur tout le territoire, et les fidèles ne pouvaient y assister régulièrement. Dun, bien peuplé, possédait une justice couvrant huit paroisses, un grenier à sel auquel étaient assujetties dix-sept paroisses, ainsi qu'une juridiction de gabelle dépendant du dépôt de Saint-Vaulry, et organisait des marchés importants. Ce n’est qu’à la faveur du décret du 28 décembre 1711 qu’il fut possible d’ériger une cure propre à Dun. Dun fut également une seigneurie importante, d’abord tenue par une famille locale. Géraud de Dun, dernier seigneur portant ce nom, avait une fille mariée à Roger Palestel, qui périt en 1206 lors de l’effondrement de la grande tour du château.

Source : Image présentation Johanne Verchel, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère

Remerciements :
Laurent Daulny
Marc Glénisson
Serge Petit
Jeanine Tonnenx