Crozant est connu sous plusieurs noms au fil des siècles : Prior de Crozenc en 1208, Castellum de Crosento en 1214, Mensura de Crosenteis en 1239, Crosanum en 1242, Chastelanie de Crosens, en 1250, Mensura de Crosenc en 1274, de Crosen en 1277, Crozent en 1277, Mensura de Crozanto en 1318, Crozantum en 1323, Castellania de Crozento en 1350, Crouzant en 1457, Crosent en 1469, Chastellanie de Crozent en 1483, Chastellenie de Crousant en 1512. La forme Crozant étant d'un usage contemporain. L'éperon rocheux inscrit entre la Creuse et son affluent, la Sédelle, a été occupé depuis l'époque préhistorique. Une forteresse semble y avoir été édifiée entre 997 et 1018. Le village est saccagé le 22 août 1356 lors de la seconde chevauchée, du prince noir conduite depuis Bordeaux par Édouard de Woodstock. Mais c'est au XVIIIe siècle que le château-fort prendra la forme que nous lui connaissons aujourd'hui. Une des tours subsistantes porte d'ailleurs le nom d'Isabelle d'Angoulême, veuve de Jean sans Terre, épouse de Hugues, qui, suivant une tradition, l'aurait fait construire. Au XVIIe siècle, les capitaines du lieu sont les Foucauld, seigneurs de Saint-Germain-Beaupré. George Sand visita le site de Crozant en compagnie de Chopin, à l'issue d'un périple difficile sur des routes qui n'en étaient pas.
Source : ASCTC, Association ERICA, André Lecler dictionnaire de la Creuse, wikipedia.org, Claude Royère
Remerciements :
Didier Lavaud
Liliane Chevalier
Marie Paule Connan-Debunne
Philippe et Robinson Bougon
Jean Christophe Labaye
Simone Gorsic
Jacques Sautot
Henry Micard
Jacqueline Lacoux
Christian Allaert
Jacqueline Vaidie