Les premiers noms connus de la commune : Saniac en 1185, Seniac en 1216, Sanium en 1317, Sanat au XIVe siècle, Seignat en 1605, Saignac en 1714, Saignhac 1770. Sagnat relevait de la châtellenie de Dun en 1477, ainsi qu´en 1643 et 1686, puis de celle de Crozant en 1751. En mars 1668, la paroisse de Sagnat a été intégrée à la zone des cinq lieues de la frontière des provinces rédimées et rattachées au dépôt et contrôle de Dun. Cette paroisse a été démembrée le 28 décembre 1711 par décret de l'évêque de Limoges afin de former la paroisse de Dun. Le vocable de la paroisse, Saint Pierre-ès-Liens, indique que la paroisse est ancienne puisqu´il renvoie à une origine autour des VIIes - IXe siècle. Dès le XIIe siècle, l´existence d´un prieuré doté d'une église est attestée : un accord entre le prieur de Bénévent et Giraud Porret est mentionné en 1185 dans le cartulaire de Bénévent. Le monastère relevait en 1216 de l´abbaye Saint-Martial de Limoges. Il était desservi par les moines de cette abbaye. Les bâtiments affectés à l´usage des moines, qui devaient probablement jouxter l´édifice cultuel,
n´ont pas été précisément localisés. Le prieuré est désigné dès le XVIe siècle sous le terme de prieuré-cure, responsable de toute la paroisse dont faisait notamment partie Dun-le-Palestel. Le patron collateur de ce prieuré était le prévôt de La Souterraine en 1581, 1759 et 1763, puis à nouveau l´abbé de Saint-Martial en 1769. La découverte d'une hache à talon en bronze et d'un anneau en bronze lisse vers 1945 au village Les Fonts Beloux ainsi que la présence sur l´ancien cadastre de l´emplacement d’une nécropole antique, indique une occupation du territoire dès l'Age du Bronze.
Source : nomuinis.cef.fr, journals.openedition.org, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère
Remerciements :
Philippe Brigand
Marie Claude Glénisson