Les formes anciennes du nom de Verneiges attestées au fil des siècles sont les suivantes : Verneja en 1162, Molindinum, prior, ecclesia sancti Critofori de Vernejia en 1249, Verneja en 1276, prior et capellanus de Verneagia au XIVe siècle, Prior de Vernegia en 1340, Prior de Varnegia en 1404, et Paroisse de Verneighe en 1496. La cure de Verneiges partageait les mêmes patrons que le prieuré, Saint Christophe, et autrefois également la Sainte Vierge. Vers la fin du XVIIIe siècle, la paroisse comptait environ 335 communiants pour un total de 446 habitants. Le prévôt de Chambon y nommait les curés, comme en témoignent les actes de présentation des années 1609, 1666, 1766 et 1767. Plusieurs personnalités sont originaires de Verneiges. Aymard de Vernèges, mentionné en 1269, apparaît dans l’acte de partage du pays de Combraille entre le comte d’Auvergne et le sire de Bourbon. Antoine de Verneiges, écuyer, rendit hommage le 16 juin 1519 au seigneur de Boussac pour le lieu et fief de Poinsouze, situé dans la paroisse de Boussac-Bourg. Enfin, Claudine de Vernège, épouse d’Antoine Duboys, est citée comme détentrice du lieu noble du Puy aux Ortz, dans la paroisse de Bussière-Saint-Georges.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, lamontagne.fr, Claude Royère
Remerciements :
Mathieu Zanetta