Cette croix en granit apparaît comme la reconstitution d’un monument ancien endommagé. Un fragment de fût subsiste, recevant un croisillon replacé à l’envers, la tête et les bras du christ orientés vers le bas. L’ensemble est scellé dans un socle monolithe, lui-même posé sur un mur en maçonnerie traditionnelle. La singularité de cette disposition laisse penser qu’il s’agit d’une tentative de sauvegarde, probablement réalisée par des habitants soucieux de préserver ce vestige malgré son état fragmentaire. Ainsi, cette croix, même inversée, conserve une valeur mémorielle et symbolique forte.
Source : Maurice Santinon, Claude Royère