Deux pierres tombales sont dressées contre la façade Nord de l’église. Sur une dans un écu, on perçoit un compas et un croissant de lune. Sur la seconde, une croix latine est gravée avec son socle et trois écus illisibles. Elle se situe à l’emplacement de l’ancien cimetière.
Histoire des cimetières : le « cimetière » apparaît dès le moyen-âge, comme « espace funéraire », parfois attenant à un lieu de culte, mais qui se distingue du « champ funéraire préhistorique », qui n'a pas de monuments, et de la « nécropole antique », qui est nettement séparée des lieux de culte. À cette époque, l'appellation « cimetière » relevait du langage des clercs, alors que le langage courant utilisait celui de « charnier » ou « d'aître », par analogie avec l'atrium qui désigne la cour d'entrée des villas romaines, d'où, par extension, le « cimetière paroissial » entourant l'église.
Source : Claude Royère