Cette croix, posée comme une croix Saint-André, n’a pas vraiment sa place en tant que croix indépendante. Il s’agit très probablement d’une clé de voûte. Devant l’entrée de cette église, on remarque également un cippe gallo-romain christianisé, muni d’une cavité qui recevait autrefois une croix en fer. L’origine de ce cippe reste inconnue. C’est l’abbé Michon qui restaura cette église en utilisant les pierres provenant du vieux château de La Fosse. Sur le cippe, dans un cercle gravé et entouré de feuilles d’olivier, avec au centre une petite croix templière, on peut lire :

Saint Denis (ou saint Dionis) était une cure placée sous le patronage de saint Denis de Paris, évêque décapité à Montmartre vers l’an 250, le 9 octobre. L’évêque de Limoges assurait les nominations au moins dès 1500. Il fut ordonné de relever cette église en 1527. Une vicairie y avait été fondée, laquelle nommait, en 1430, noble Jeanne de Saint Yrieix, dame de Mirambel. La famille Sarrazin était propriétaire de la seigneurie de Saint-Denis. Leur blason, situé à proximité du cadran solaire, comporte trois coquilles Saint-Jacques.

Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, Anne-Marie Scafone, Claude Royère