Cette commune est connue sous les noms suivants : Ecclesia sancti desiderati de Aleiraco en 1158, Alayrac en 1334, Leyrac en 1362, Capella de Aleyraco au XIVᵉ siècle, Lairat en 1700, Alleyrat en 1749, et Leyrat entre 1751 et 1775. L’église de ce lieu est dite annexe de Saint-Pierre-le-Bost en 1516, 1551, 1562, 1567, 1623, 1625, 1626 et 1636. Au siècle dernier, la cure de Layrac était placée sous le patronage de saint Désiré de Bourges, dont la fête était célébrée le 8 mai, ainsi que sous celui de la Sainte Croix. Le prévôt d’Évaux nommait les titulaires en 1563 et en 1679. Par la suite, cette prérogative passa au trésorier de la Sainte-Chapelle de Riom, à la suite de l’union de la prévôté. L’évêque de Limoges procéda à une nomination en 1718. Boucheroux : Louis de La Chapelle, écuyer, était seigneur du lieu noble de Boucheroux en 1519. Au siècle dernier, la propriété appartenait à M. Baudet de Puymaigre. Antraigues : Messire Louis de Saint-Julien, chevalier, fit foi et hommage en 1519 au nom des demoiselles Catherine et Lyonne de la Soubmagne pour le fief noble de Traigues, appelé aujourd’hui Antraigues. Il subsiste, dans la commune de Leyrat, un intéressant vestige du premier âge féodal : le site castral de la Motte-au-Groing. Ce lieu fut, sans nul doute, la résidence d’une des plus anciennes familles chevaleresques du Berry du Sud et du nord-est de la Marche. On retrouve des mentions de ses seigneurs dès le dernier tiers du XIIIᵉ siècle, période durant laquelle un certain Pierre le Groing (Gront ou lo Gron, dans la langue de l’époque) participa à la refondation du prieuré bénédictin de La Chapelaude (Allier). Ses descendants s’intéressèrent également au sort des abbayes cisterciennes de Bonlieu et des Pierres.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, monumentum. Fr, berry-medieval-over-blog.com, Claude Royère
Remerciements :
Jacques Bonnaud
Jean Paul Maillard
Roselyne Romaine
René Lafrance