Cette petite croix est octogonale, fixée par une collerette sur un fût rond. Le dé est arrondi est posé sur une première table moulurée en doucine. Un socle dressé de forme octogonale, s’élargissant à sa base supporte l’ensemble. Une deuxième table également moulurée, reçoit un piédestal en pierre appareillée. À la base un ensemble de dalles plates. Très souvent, les « Croix-Blanche » étaient nommées ainsi, car il y avait une confrérie de pénitents blancs proche de ces croix. Les Pénitents sont des catholiques, principalement des laïcs (qui ne sont ni des prêtres, ni des moniales ou des moines, ni des religieux ou des religieuses) qui ont choisi de vivre leur foi au travers de règles spécifiques. Les Pénitents sont organisés en confréries d’hommes, de femmes ou mixtes et leur engagement est réversible. Contrairement à un ordre, chaque groupe est indépendant sous l’autorité de l’Évêque du lieu. Des systèmes de solidarité entre confréries se sont développés au cours des siècles sans remettre en cause leur indépendance. Communautés de prière et d’entraide, leurs actions charitables annoncent les mutuelles de santé d’aujourd’hui. Le lien entre frères subsiste au-delà de la mort, les Pénitents enterrent leurs défunts (souvent dans leur chapelle jusqu’à l’interdiction des inhumations en milieu urbain), et prient régulièrement pour eux.
Source : penitents.fr, Claude Royère