Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

Communes

Ahun

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Ahun a abrité un atelier monétaire à l’époque mérovingienne. On y remarquait autrefois une vieille forteresse appelée le « château du Rocher ». La ville fut également un ancien prieuré placé sous l'invocation de saint Silvain, martyrisé dans cette localité le 16 octobre 407. Peu à peu, Ahun devint une ville libre, obtenant de ses seigneurs le droit de s’administrer elle-même par le biais de chartes. La première charte d’affranchissement fut accordée en 1228 par Hugues XII, comte de la Marche. Hugues XIII confirma cette charte en 1286 et autorisa les habitants à se marier sans le consentement du seigneur. Au XIIIe siècle, Ahun fut l'une des sept châtellenies exerçant la justice au nom du comte de la Marche. Le 14 juin 1686, cette châtellenie fut cédée par Louis XIV au duc de La Feuillade, en échange de Saint-Cyr. Au village de Chantemille subsiste un ancien château féodal. En 1465, Louis Dupuis, seigneur de Chantemille, obtint du comte de la Marche l’autorisation d’y établir un guet et une garde, de jour comme de nuit. Il est à l’origine de la construction du château actuel, qui fut agrandi d’une aile au début du XVIe siècle. En 1921, Alphonse Defumade, président du Conseil général de la Creuse, fit don au département d’un ensemble foncier de 145 hectares, comprenant un château et des terres agricoles. Cette donation fut consentie à la condition expresse qu’une école d’agriculture soit établie sur le domaine. Les portes de l’école d’agriculture d’Ahun s’ouvrirent en octobre 1925.

Source : monnuage.fr, proxiti.com, wikipedia.org, Claude Royère, Jacques Roger, Commune d'Ahun.

Remerciements :
Thierry Cotiche 
Georges Desloges 
Nathalie Manaud
Monique Lemolic
Christiane Brachet
Jacques Roger
Josette Roussy
Philippe Vigneron
Valérie Michel et Pascal Rossye
Alexandra et Nicolas Pralong
Gilles Lanz
Henri Caillaud
Jean Lelache

 

Alleyrat

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Alairac en 1196, Parrochia de Aleyraco en 1281, de Lairac en 1292, Molindina de Alayraco en 1311, Prioré de Aleyraco au XIVe siècle, bourg de Leyrat en 1557. On trouve mention des moulins banniers d’Aleyrat, à blé et à draps, situés sur la rivière Creuze en 1558. Alleyrat, dans l’archiprêtré d’Aubusson, il possédait un ancien prieuré sous le patronage de Saint-Pierre, où le prévôt de Chambon Sainte Valérie faisait les nominations à partir de 1559. En 1455, Michel, évêque de Nicosie et coadjuteur de Pierre de Montbrun, évêque de Limoges, consacra l’autel d’une chapelle dans l’église d’Alleyrat. Cette chapelle conserve un reliquaire émaillé du XIIIe siècle représentant Saint-Pierre. L’église Saint-Pierre, datant du XIIe siècle, se trouve au cœur du village. Elle a été restaurée extérieurement en 2008. Elle dépendait de l’abbaye de Chambon. Le chœur, partie la plus ancienne, date du XIIe siècle et a été édifié au-dessus d’une crypte également du XIIe siècle. À proximité, près de la voie ferrée, une chapelle rurale en ruine dédiée à Sainte Madeleine subsiste à La Salesse.

Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, wikipedia.org, Louis Lacrocq, Gilles Le Hello, independant.fr, maison-bianchi.fr, Claude Royère

 Remerciements :
Guy Brunet
Serge Peyraud
Gilles Le Hello
Daniel et David Bauculat
Laëtitia Perrièr
Michel Valériaud

 

 

Arfeuille Châtain

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Le nom Arfeuille est un toponyme désignant un lieu où pousse le houx, dérivé du latin acrĭfolium. En nord-occitan, sa forme réduite arfuèlha a subi une évolution phonétique typique : la chute de la voyelle prétonique (agr[e]fuèlha > agrfuèlha > arfuèlha) a entraîné l’apparition d’un f et conduit à la forme actuelle Arfeuille. Au fil des siècles, Arfeuille-Châtain a été mentionnée sous différentes formes : Ecclesia sancti Marcialis de Erfolio en 1158, Apud Aurfola en 1195, Capella de Arfolia et de Chastaing au XIVe siècle, Prieuré et Paroisse d’Arfeuilhe, Arpheulhe en 1500, 1503 et 1505. Au sein de l’archiprêtré de Combrailles, Arfeuille était en 1577 une annexe de Châtain, elle fut ensuite érigée en cure régulière. Son patron était saint Martial de Limoges. En 1607, le couvent des chanoines réguliers d’Évaux, grâce à une concession pontificale, y nommait un titulaire. De 1577 à 1638, ces nominations étaient faites par le prévôt ; à partir de l’union de 1762, elles relevaient de l’évêque de Limoges. Les anciennes paroisses, puis communes, d’Arfeuille et de Châtain ont fusionné entre 1795 et 1800. Chaque village possède toujours son église et son cimetière. La mairie est située à Châtain, bien que ce soit le plus petit des deux villages, en raison de sa position plus centrale et de sa meilleure desserte routière. Arfeuille, plus à l’ouest, occupe une position plus excentrée sur le territoire communal.

Sources : wikipedia.org, communes.com, ville-arfeuille-chatain, André Lecler dictionnaire de la Creuse, Claude Royère

Remerciements :
Béatrice Descloux
Nicole Nadaud
Annie Boudin
Christian et Gabrielle Périgaud
Denise et Guy Raimbeau
Hubert et Marie Ange Renaud
Emo et Bernard Beaujon
Colette Delarbre
Robert Servant

Ancien autel ( église)

Cette pierre d’autel se situe dans le coeur de l’église, elle sert de seuil ou de pierre tombale. On peut y apercevoir plusieurs petites croix pattées (croix de consécration). Au centre de cette dernière, une excavation qui recevait la pierre consacrée.
Pierre consacrée : Elle est de dimensions réduites, encastrée dans la table d’autel. Les caractéristiques de la table d’un autel consacré sont un sépulcre avec des croix de consécration. La pierre d’autel peut porter sur la face, la tranche ou au revers, la date de sa consécration et le nom de celui qui l’a consacrée. Les pierres sont souvent enveloppées dans un linge en lin ciré, le chrémeau d’autel.
Les pierres d’autel remplacent dès la fin du XVIe siècle les autels portatifs pour permettre de célébrer à l’intérieur des églises sur des autels non consacrés dans leur ensemble.

Source : culture.fr, Claude Royère

Arrènes

 arrenes comm 2Photo :  ADRT 23

L’église paroissiale, placée sous le patronage de l’abbaye de Bénévent, est mentionnée dès 1076 sous le nom de Parrochia Sancti Hilarii de Arena. Elle apparaît ensuite sous les formes Ecclésia de Arena vers 1100, puis Cappella de Arenis au XIVe siècle. Située sur l’itinéraire de la Via Lemovicensis, l’un des grands chemins de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, elle a longtemps constitué un lieu de passage et de halte pour les pèlerins. L’édifice actuel, dont la construction s’échelonne principalement aux XVe et XVIe siècles, se compose d’un vaisseau rectangulaire de trois travées, la dernière formant le chœur à chevet plat. Les travées sont couvertes de croisées d’ogives, dont les clefs de voûte sont circulaires. Plusieurs niches sont aménagées dans les murs, et le mur sud-est est percé d’une double piscine liturgique. Chacune des ouvertures géminées est moulurée d’un cavet et surmontée d’une accolade ornée d’un décor tréflé. L’église possédait un décor peint sur les murs et les voûtes. Quelques traces subsistent, notamment sur le mur nord de la seconde travée, où l’on distingue un fond peint portant des figures humaines, ainsi que sur le mur sud du chœur. L’église a été inscrite à l’inventaire des Monuments historiques le 26 juillet 1963. À proximité, le chêne de Sazeirat, ainsi nommé d’après le château voisin, est répertorié dans l’ouvrage Les arbres remarquables du Limousin. Il s’agit d’un chêne de Sully, dont l’âge est estimé à environ 500 ans.

Source : wikipedia.org, Monumentum.com, Claude Royère

Remerciements :
Devaud Joëlle 
Germaine et Simone Leprieur
Anne-Marie Ringuet
Janine Janisson
Michel Magnesse
Maryline Peignin
Nicole et Jacques Ranger
Martine et Jacques Mignaton