La commune de Budelière était autrefois une cure relevant du diocèse de Bourges, placée sous le patronage de saint Gaudens, évêque, dont la fête est célébrée le 25 octobre. Un ancien bénitier en granit, provenant de l’église du Châtelet, a été transféré dans celle de Budelière. Il porte une inscription latine :
LEPIDIVS LEPIDI FILIVS HOC MONVMENTVM POSVIT DE SVO
(Lepidius, fils de Lepidus, a placé ce monument à ses frais.)
L’histoire de la commune se confond ensuite avec celle de deux anciennes paroisses.
Le Châtelet (ou Châtillon d'Entraigues), situé au confluent de la Tardes et du ruisseau de Lascaux, ancien oppidum gaulois. Cette paroisse, relevant elle aussi du diocèse de Bourges, avait pour première dédicace Saint-Martin, puis Saint-Marien, avant d’être placée plus tardivement sous le patronage de Sainte-Radegonde. Le Châtelet-Landré, établi sur un éperon rocheux entre la Tardes et le ruisseau du Châtelet, est mentionné dans les bulles pontificales de 1119 et 1158. Sa paroisse, dédiée à Saint-Martial, relevait du diocèse de Limoges. En 1834, la commune de Sainte-Radegonde (également appelée Saint-de-Chatelloy), est supprimée et rattachée à celle du Châtelet-Landré. À noter que, pendant la Révolution, cette commune avait pris le nom de Les Cottes. En 1851, le siège de la commune est transféré du Châtelet-Landré à Budelière, où existait déjà un habitat ancien avec deux manoirs, Budelière et Le Clos. En 1899, le hameau d’Entraigues est détaché de Budelière pour être rattaché à la commune voisine d’Évaux-les-Bains. Enfin, la commune de Budelière est aussi connue pour la mine d’or du Châtelet, située sur son territoire. Exploitée de 1905 à 1955, cette mine a produit environ 11 tonnes d’or durant son activité.
Sources : lamontagne.fr, wikipedia.org, creuseconfluencetourisme.com, annuaire-mairie.fr, Claude Royère
Remerciements :
Lionel Couturier
Sylvie Ravet
Suzanne Chomet
Myrtille Leforestier-Clément
Yves Rouchon
Henri Nore
Jean Claude Lauvergnat
Claire et Eric Carpentier