Son nom, Saint Symphorien, a subi, en latin, en français et en patois, plusieurs transformations au cours des siècles : Capellanus sancti Symphoriani au XIVᵉ siècle, Sanctus Symphorianus en 1280, 1332 et 1430, Paroisse de Saint Affeirain en 1417, Saint Affeyrain en 1420, Sancta Fera en 1437, Parrochia sancti Simphoriani en 1442, Sainte Feyre en 1453 et 1471, Sgrie de Saint Afferain en 1475, Saint Symphorian en 1478, Dominus de sancto Symphoriano en 1512, Sainct Affeyre en 1513 et 1515, Sainct Afférau en 1519, Sainct Affeire en 1549, Sainctoffere en 1599, Saincte Feyre, Sainct Afaire et Afeyre en 1601, Sainct Fere en 1553 et 1611, enfin Sainct Affaire en 1663. Sainte-Feyre était une cure relevant de l’ancien archiprêtré d’Anzème. Il existait une communauté de prêtres au moins dès 1564. Une vicairie avait été fondée dans cette église, à l’autel de la Sainte Vierge. Saint-Germain du Puy de Gaudy était une chapelle rurale, située sur la montagne appelée Puy de Gaudy. Déjà en ruine au XVIIIᵉ siècle, elle possédait une vicairie ou commission de messes, sous le titre et l’invocation de Saint Barthélemy. Aujourd’hui, cette chapelle est en ruine. Elle était entourée d’un cimetière où l’on trouve des tombes de pierre en forme d’auge, remontant aux XIIᵉ et XIIIᵉ siècles. Au village des Bains, en 1873, on a découvert, près des remparts du Puy de Gaudy, une inscription tumulaire chrétienne ne portant qu’un seul mot : CHUINDO. Il s’agit probablement du nom germanique d’un défunt, car la racine de ce mot se retrouve dans d’autres noms germaniques des VIIᵉ et VIIIᵉ siècles.
Source : pop culture, ville data, Base Mérimée (PA00099153), Archives départementales de la Creuse, série G, André Lecler dictionnaire de la Creuse, cghlm.com, Claude Royère
Remerciements :
Franck Réjaud
Isabelle Gaspard
Luc Peyre
Catherine Pradillon
Jean Christophe Peyronnaud
Pascale Maissony
Patrick Léger
Daniel Razet
Jean Leyrat
Alain Dubanet