Cette croix en granit est curieusement perchée dans une niche sur le pignon de ce qui semble être un ancien atelier d’artisan. Un fût pyramidal reçoit un croisillon simple, le tout posé sur un cadran solaire magnifiquement conservé avec son style « aiguille » et ses chiffres romains. Le premier cadran solaire dont subsiste des récits est celui de l’astronome chaldéen Bérose, vers 300 avants Jésus-Christ. Cet ancêtre du cadran solaire fut nommé le scaphé, ce qui signifie « barque ». Il était constitué d’une demi-sphère creuse avec un gnomon placé en son centre et dont l’ombre portée par la lumière solaire indiquait les heures. Sa forme est non sans rappeler celle de nos montres actuelles, sphériques avec des aiguilles en leur centre.
Source : maison-bianchi.fr, Claude Royère