Au centre de cette pierre gravée, on distingue une croix sculptée, flanquée à gauche du monogramme « JH », surmonté lui-même d’une petite croix. On peut s’interroger sur une possible omission de la lettre « S » par le tailleur de pierre, car ce monogramme est généralement gravé « JHS ». Ce sigle, largement répandu dans l’art chrétien, reprend les trois premières lettres du nom de Jésus en grec : iôta (Ι), êta (Η), et sigma (Σ), transcrites dans l’alphabet latin. Il devint ensuite l’abréviation de la formule latine « Iesus Hominum Salvator », soit « Jésus, sauveur des hommes ». On le retrouve fréquemment gravé sur les linteaux, frontons ou pierres de seuil des anciennes maisons, en signe de dévotion et de protection. De part et d’autre de la croix centrale figure la date de 1655, et sous les bras du croisillon, les lettres M V, dont la signification demeure incertaine. Il pourrait s’agir d’un monogramme marial, d’initiales d’un commanditaire ou d’un tailleur de pierre.
Source : wikipedia.org, Serge Balaire, Claude Royère