L’histoire de cette croix nommée la croix « Blanche » n’est pas banale. Son piédestal en granit présente, à la partie basse, un carré orné, aux angles de deux pilastres, avec un sommet évidé, usé, qui paraît dessiner une accolade. Au-dessus le socle tronconique, puis cylindrique, avec les deux parties séparées par un gros tore. Le croisillon ayant disparu. Cette partie de croix paraît être du XVIe siècle. Quant à la croix en calcaire, que j’ai retrouvé cassée, Noël Giry raconte le 28 novembre 2024 : « Mon arrière-grand-père Henry Giry, était propriétaire du domaine, la traversée du bourg se faisait par un chemin creux qui passait dans la cour de la ferme. Après une concertation avec le maire de la commune, il proposa de donner un champ, qui est devenu aujourd’hui le champ de foire, moyennant que la nouvelle route soit déplacée, ce qui fut fait. Henry Giry était originaire du département du Cher, il lui manquait une croix, il décida d’en faire sculpter une en pierre calcaire, pour remplacer celle disparue. Cette dernière aux extrémités ancrées, est de forme octogonale, avec sur l’avers une vierge à l’enfant et sur le revers un christ en croix. Ces sculptures sont très dégradées « la pierre calcaire est fragile et gèlent, ce que n’avait pas pensé mon arrière-grand-père. »
Source : Noël Giry, Claude Royère
