Croix en Creuse
Les témoins de notre histoire

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La paroisse de Bussière-Dunoise apparaît sous différentes formes dans les sources anciennes : Capella de Buxeria Dunensi au XIVe siècle, Bussière près de Dun en 1540, Buxière le Dunoys en 1577. Il s’agissait d’une cure relevant de l’archiprêtré de Bénévent, placée sous le patronage de saint Symphorien d’Autun. Le prévôt de Saint-Vaury en nommait les titulaires au moins depuis 1403. À partir de 1736, la paroisse devint l’aquilaire du chapitre de Saint-Martial de Limoges. Un autel de chapelle fut consacré à Bussière-Dunoise en 1455 par Monseigneur Michel, évêque de Nicosie et coadjuteur de l’évêque de Limoges. En 1564, une communauté de prêtres y était établie, mais celle-ci ne s’est pas maintenue. Le lieu-dit Venes (ou Veynes) abritait une préceptrice ou un petit prieuré, dont la fête patronale était l’Assomption de la Vierge. Le prieur de L’Artige nommait les titulaires de ce prieuré entre 1559 et 1619. À partir de 1700, ce droit fut exercé par le recteur des Pères Jésuites de Limoges. La chapelle de Venes, tombée en ruine, fut interdite par l’évêque de Limoges. Par décret du 8 février 1748, le prieuré fut uni à la manse du collège des Jésuites de Limoges, à la condition que soient assurées les messes, services et fondations qui y étaient attachés. Tant que durait l’interdit de la chapelle, ces messes devaient être célébrées dans l’église paroissiale de Bussière-Dunoise. En 1726, on y célébrait encore la messe tous les mercredis et samedis de l’année.

Source : Eglises de France, paroisse-saint-symphorien.fr, Autour des croix de Bussière Dunoise, André Lecler dictionnaire de la Creuse, aleteia.org, wikipédia.org, Claude Royère

Remerciements :
Christophe Lavaud
Jeanne et Pierre Boulais
Eliane Colombeyron
Roger Tourtaud
Monique Brigonnet