Cette croix discoïdale, évidée, est faite d’une croix ancrée inscrite en son centre d’un point de paix. Sur l’avers, apparaît une deuxième croix. Cette dernière est posée sur un socle monolithe en granit. Elle se trouvait très proche de la route ; madame Wilfrid habitante du village, a demandé de la déplacer dans sa propriété afin de la protéger. Le point central signifie « l’abîme « où se rencontrent les branches se situant hors du temps. Le "point de paix", le centre immobile et harmonique, est le naos dont l’accès n’est possible que par la sagesse et la reconnaissance. Il est la reconstitution de l’androgynat primordial dont le thème a fait partie de la doctrine du Temple.
Source : Bernard Marillier, Claude Royère