Cette croix, dont l’emplacement d’origine est inconnu, ne figure pas sur le cadastre napoléonien de 1865. Elle a été retrouvée et installée par un habitant du village, qui a pris l’initiative de la remettre en valeur. Fait notable, la croix repose aujourd’hui sur un pil-mille, ancien outil agricole en pierre utilisé pour écraser le chanvre ou le lin. Ce réemploi confère à l’ensemble une valeur patrimoniale particulière, illustrant à la fois le soin porté à la préservation du patrimoine et l’ingéniosité rurale.
Source : ASCTC, Simone Gorsic, Association ERICA, Claude Royère