Cette croix en bois, dont le sommet est en forme de pointe de diamant et les bras latéraux fourchés, est insérée dans un rocher. Selon la légende, le corps du saint fut retrouvé sous un pommier. Il était vénéré comme protecteur des biens de la terre, troupeaux, cultures, et récoltes. Sa commémoration figurait, jusqu’à la réforme liturgique de 1977, au calendrier du diocèse de Bourges. Elle est encore inscrite aux calendriers liturgiques des diocèses de Limoges et de Moulins. Une chapelle a été édifiée à l’endroit où le saint aurait vécu et serait mort. La tradition d’un pèlerinage annuel se perpétue chaque 10 octobre. Cette croix a été érigée par l’abbé Gracineau.
Source : Bernadette Picaud-Nore, Claude Royère