Cette croix en fer forgé présente, au centre du croisillon, une élégante couronne torsadée, tandis que ses extrémités sont stylisées en fleurs de lys. Elle repose sur un haut fût tronconique en granit, directement inséré dans le sol. Le long du ruisseau d’Arfeuille, on comptait autrefois une douzaine de moulins ou d’établissements hydrauliques, attestés dès le Moyen Âge et jusqu’au XIXe siècle, moulins à farine, à papier ou ateliers de foulon. Le moulin d’Arfeuille, repéré sur le cadastre napoléonien de 1829, aurait probablement cessé de fonctionner vers 1849. Il était rattaché à une seigneurie située en bordure de la rivière ou du ruisseau d’Arfeuille. À la fin du XIXe siècle, avec l’évolution des techniques et des moyens de transport, bon nombre de ces anciens moulins furent abandonnés.
Source : Felletin Patrimoine, Claude Royère
