Cette croix latine, aux arêtes chanfreinées, présente sur un fragment cassé du fût la représentation de quatre bubons de la peste. Ces marques symboliques rappellent les épidémies de peste qui ont ravagé la région au Moyen Âge et aux époques modernes, ce qui témoigne de l’ancienneté probable de cette croix, même si sa datation précise reste difficile. De telles croix servaient souvent de marqueurs de protection spirituelle contre la maladie ou de lieux de prière pour les populations touchées. Le croisillon, endommagé, a été refait au XXe siècle, conservant ainsi la mémoire et la fonction de ce témoignage historique.
Source : Jean Rampignon, Claude Royère