Cette sculpture en réemploie se trouve scellée dans la façade en pierre d’une grange du XXe siècle au hameau de la tour, elle représenterait le diable, provenance inconnue. La seigneurie de la Tour-Saint-Austrille, qui appartenait à la famille de Brosse en 957, s’est transmise, de 1200 à 1609 à divers membres de la famille de Déols, branche de Preuilly. En 1609, Claude du Puy, veuve de Loys Chasteignier, Seigneur d'Abain, Chantemille, la Tour-Saint-Austrille, l'a vendue à François Mérigot, seigneur de Sainte-Feyre pour 18 000 livres. Le prieuré et la seigneurie exerçaient leurs pouvoirs sur de nombreux villages des paroisses voisines. La plus proche était celle de Saint-Dizier, qui encerclait celle de la Tour. Saint-Dizier était un fief, lieu de rapport, aussi bien pour le prieuré que pour la seigneurie de la Tour. Mais jusqu’à la Révolution, les seigneurs de Villemonteix, Orgnat, Vidignat, Malleret, Haute-Faye, les religieux des Ternes, ceux de Bonlieu, la vicairie de Sainte-Catherine d’Etansannes, pour les principaux, percevaient des droits sur les deux paroisses.
Source : Claude Royère