De cette croix, il ne subsiste aujourd’hui que le socle en pierre, muni d’un reposoir. Une petite mortaise visible sur le dessus indique qu’à l’origine, la croix elle-même était en bois, matériau plus fragile et aujourd’hui disparu. Le socle est implanté au bord d’un ancien chemin conduisant à une fontaine du lieu-dit. Au pied de cet emplacement, on distingue l’entrée d’un souterrain : selon la tradition, les habitants y cachaient leurs victuailles afin d’échapper au pillage des seigneurs sur les petits paysans.
Source : Marie-Claire et Alain Rullière, Claude Royère