Cette petite croix grecque, insérée dans la maçonnerie à proximité immédiate du portail d’entrée, aurait également servi de meurtrière, permettant de surveiller l’accès au château. Le lieu est attesté dès 1157 sous le nom Apud Vialafort, puis mentionné au XVe siècle comme Dominus Vilfortis, et enfin sous la forme actuelle Villefort en 1677. Le château se compose d’un corps de logis rectangulaire, flanqué à l’ouest de deux tours circulaires et à l’est de deux échauguettes sur cul-de-lampe. La façade principale s’ouvre sur une cour agrémentée d’un bassin central. À gauche du portail d’entrée s’élève une construction rectangulaire servant de chapelle. Les communs, en grande partie reconstruits, s’étendent vers l’est jusqu’à une autre tour circulaire. Cet édifice, élevé à la fin du XVIᵉ siècle, succède à un château plus ancien.
Source : André Lecler dictionnaire de la Creuse, monumentum.fr, Claude Royère