De cette croix, il ne reste que le socle en granit, doté d’une large mortaise de réception, preuve que la croix était elle-même en granit. Il s’agissait de la croix de l’ancien cimetière, qui se trouvait autour de l’église. La pensée hygiéniste de la fin du XVIIIe siècle entraîna, tout au long du XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, le déplacement des cimetières du centre-bourg, autour des églises, vers la périphérie des communes. Aujourd’hui, la plupart des cimetières creusois se trouvent ainsi à l’entrée des bourgs, ceints d’un haut mur de pierres.

Source : CAUE Creuse, Claude Royère