Cette croix en fonte, aujourd’hui partiellement cassée, a perdu son croisillon, dont seule une partie a pu être retrouvée. Elle repose sur un socle carré mouluré, lui-même posé sur un fût tronconique. Les croix en fonte apparaissent à la fin du XVIIIᵉ et au XIXᵉ siècle, avec l’essor de la fonte industrielle. Elles étaient souvent utilisées comme remplacement des croix en pierre ou pour des équipements religieux de moindre coût, tout en permettant une grande finesse de décor. Ces croix se distinguent par leur résistance aux intempéries et la richesse de leurs motifs sculptés directement dans le métal.
Source : Claude Royère