Cette croix en granit, aux arêtes chanfreinées est posée sur un petit socle rectangulaire, puis sur une dalle en granit. Elle est située proche du lavoir traditionnel et d’une fontaine. Cette croix pourrait dater de la fin du XVIIIe siècle.
Saint Antoine de Padoue : ses reliques, ramenées vers le XIe siècle par les Croisés, de Constantinople à Saint-Antoine en Viennois (Dauphiné) dans une abbaye, sont réputées guérir "le mal des Ardents" que les malades terrifiés appellent "le feu sacré" Au XIe siècle le bruit se répandit que des malades furent guéris miraculeusement au contact des reliques de Saint-Antoine. Il devint alors, un saint guérisseur. À partir du XVIe siècle, Saint-Antoine de Padoue, intercesseur par excellence pour recouvrer la santé, retrouver les objets perdus, pour exaucer n'importe quel vœu. Sa légende, y compris l'iconographie, se confondent souvent avec celle de Saint-Antoine le Grand (fête le 17 janvier) comme par exemple le cœur enflammé symbole de l'Amour de Dieu.
Source : Claude Royère