Cette croix dite « croix du Jo » en patois du coq, est en fer forgé avec des cœurs aux extrémités. Le haut fût octogonal est en granit, avec une base moulurée. Le socle carré à sa base, et curviligne à son sommet. Elle est érigée sur un emmarchement de trois degrés. Sur le côté un autel rectangulaire, avec un pied octogonal. La croix en fer demanderait une restauration en 2024. Yvette Martin du hameau de Peyzat raconte le 10 mars 2024 : « Je me souviens que le jour de la Sainte-Anne, il y avait une procession entre la chapelle et la croix. On transportait pour l’occasion la statue de Sainte-Anne ». La chapelle Malvalaise était une cure en 1318. L’évêque de Limoges y nommait les titulaires entre 1471 et 1473. On y avait fondé trois vicairies qui furent ensuite réduites à une. En 1728 Paul Philippe de la Roche Aymond, seigneur de Chatelus-Malvaleix, y nommait le titulaire. Pendant la Révolution, cette chapelle fut vendue comme bien national. L’acquéreur était un habitant du village, ses héritiers l’ont cédée à la fabrique de l’église de Roches par acte du 27 novembre 1827, et une ordonnance royale du 24 février 1828 a autorisé cette acquisition.

Source : Yvette Martin, Claude Royère